Crédit : A.Courcoux/Stichelbaut.com
Epreuve créée en 2005 pour offrir à la Société Nationale de Sauvetage en Mer un outil de communication sur la prévention de la sécurité en mer, elle a tout de suite reçu l'adhésion de très nombreux navigateurs, amateurs comme professionnels. Les grands noms de la voile y participent régulièrement. Au palmarès de la course, on peut y découvrir Ellen Mac Arthur ou encore Michel Desjoyeaux, le double vainqueur du Vendée Globe. Particularité de l'événement, il se décompose désormais en deux rendez-vous : une semaine de compétition en juin et un record permanent entre le Pays de la Loire et la Bretagne Nord. C'est sur ce deuxième volet que Thomas Rouxel s'inscrit, car l'épreuve estivale n'était pas compatible avec le calendrier de la série Figaro. Thomas « …Nous avons intégré cette tentative de record dès le début de l'année dans mon programme sportif en Figaro. Le parcours est intéressant. Il peut s'apparenter au format d'une étape de La Solitaire. Par ailleurs, mon partenaire le Groupement des Mousquetaires, à travers la Fondation Le Roch-Les Mousquetaires*, soutient les centres de formation de la Snsm depuis plusieurs années. C'est donc une belle manière de clôre la saison de navigation. Et le 30 octobre, je serai aux Sables d'Olonne pour baptiser un scooter des mers que la Fondation offre à la Snsm…».
Parcours sélectif
Avec au minimum une nuit en mer et plus de 24 heures de navigation, le parcours du record Snsm a servi de qualification à la Solitaire du Figaro. De nombreux aficionados de la Classe que Thomas connaît bien - Jeanne Grégoire (Banque populaire), Corentin Douguet (Leclerc mobile) ou encore Armel Tripon (Gedimat)- s'y sont essayés.
Avec un départ devant les jetées du port de Saint-Nazaire, il impose d'abord de s'affranchir de l'embouchure de la Loire avec ses courants de marée et un trafic maritime intense. Puis c'est cap au Nord-Ouest pour monter sur le Finistère et arrondir les îles de Sein et d'Ouessant qu'il faut laisser à tribord. Après, c'est du quasi plein Est au ras de la côte pour rejoindre la baie de Saint-Malo et sa ligne d'arrivée dans l'entrée du chenal d'accès. Quelques 284 milles (526 km) qu'il faudra parcourir en moins de 42 heures et 35 minutes et 35 secondes, temps établi en 2007 par le jeune Malouin Quentin Le Nabour à la moyenne de 6,66 nœuds.
Météo idéale : partir avec le début d'une dépression et son vent de Sud-ouest pour naviguer au vent de travers jusqu'aux iles, puis imaginer être dans le bon timing lors de sa rotation à l'Ouest, puis au Nord Ouest afin de toujours naviguer au portant jusqu'à Saint- Malo.
Source : Défi Mousquetaire
