Crédit : Marmara - Vialeron / Le Figaro
Ca glisse sur le plancher des vagues. Depuis que les bateaux ont passé les dernières pointes de la côte Irlandaise, hier en fin d’après midi, leurs pilotes renouent enfin avec les joies de la glissade. Le vent de sud-ouest installé depuis le départ a défroissé les spinnakers qui portent haut en direction de la deuxième marque de parcours située entre la cardinale de Runner Stone et Wolf Rock, à la Cornouaille anglaise (Grand-Prix GMF). En tête au classement de 16 heures, Frédéric Duthil (Bbox Bouygues Telecom), Michel Desjoyeaux (Foncia) et François Gabart (Espoir Région Bretagne) s’apprêtaient à s’engouffrer dans cet entonnoir de 6 milles au large de Land’s End.
Jusqu’à présent, les concurrents ont progressé en formation, tout le jeu consistant à se placer au vent ou sous le vent pour anticiper les futures évolutions de la brise qui ne cesse de s’étioler (de 15 à 10 nœuds). Toute la journée, la flotte était donc répartie sur plus de 7 milles en latéral… elle a désormais tendance à se regrouper.
Si les leaders du moment sont ceux restés les plus proches de la route directe, un petit peloton décalé sous leur vent, composé de Nicolas Lunven (CGPI), de Nicolas Troussel (Crédit Mutuel de Bretagne), mais aussi d’Erwan Tabarly (Athema), Jean-Paul Mouren (M@rseillentreprises) ou encore Ronan Treussart (Black Hawk) est bien revenu dans le match ces dernières 24 heures, en pariant sur un meilleur angle de vent et un bonus en vitesse.
Mais quelle que soit leur position sur la carte, les skippers seront bientôt tous à la même enseigne.
Molle, courant, manœuvres
Peu après le passage de la pointe occidentale de l’Angleterre, au moment d’entrer en Manche, la situation va se compliquer avec l’effet conjugué de quelques facteurs funestes. Le vent est voué à s’écrouler, autour de 5 nœuds ; son secteur sera éminemment variable, du sud-ouest au sud-est, tandis que le courant sera contraire entre 21 heures et minuit.
Les solitaires sont au parfum : ils savent depuis le départ que la côte sud de l’Angleterre et son chapelet de baies et de caps seront perfides. Et s’apprêtent à vivre une deuxième nuit en mer de couleur… blanche. Le programme nocturne sur le pont des monotypes sera dense et peut-être physique : il faudra rester sur le qui-vive pour adapter les réglages, affaler le spi et remettre les génois, renvoyer le spi et peut-être empanner. Il faudra veiller au courant et faire des choix de navigation dans cette portion de parcours qui s’apparente désormais à une vraie régate côtière !
Les plus frais, ceux qui auront eu la sagesse de sacrifier un peu de vitesse pour quelques précieuses minutes de sommeil seront peut-être les grands gagnants de la nuit. Les écarts sont toujours faibles entre la quinzaine de prétendants au podium final. La bataille de l’Angleterre bat son plein.
Jusqu’à présent, les concurrents ont progressé en formation, tout le jeu consistant à se placer au vent ou sous le vent pour anticiper les futures évolutions de la brise qui ne cesse de s’étioler (de 15 à 10 nœuds). Toute la journée, la flotte était donc répartie sur plus de 7 milles en latéral… elle a désormais tendance à se regrouper.
Si les leaders du moment sont ceux restés les plus proches de la route directe, un petit peloton décalé sous leur vent, composé de Nicolas Lunven (CGPI), de Nicolas Troussel (Crédit Mutuel de Bretagne), mais aussi d’Erwan Tabarly (Athema), Jean-Paul Mouren (M@rseillentreprises) ou encore Ronan Treussart (Black Hawk) est bien revenu dans le match ces dernières 24 heures, en pariant sur un meilleur angle de vent et un bonus en vitesse.
Mais quelle que soit leur position sur la carte, les skippers seront bientôt tous à la même enseigne.
Molle, courant, manœuvres
Peu après le passage de la pointe occidentale de l’Angleterre, au moment d’entrer en Manche, la situation va se compliquer avec l’effet conjugué de quelques facteurs funestes. Le vent est voué à s’écrouler, autour de 5 nœuds ; son secteur sera éminemment variable, du sud-ouest au sud-est, tandis que le courant sera contraire entre 21 heures et minuit.
Les solitaires sont au parfum : ils savent depuis le départ que la côte sud de l’Angleterre et son chapelet de baies et de caps seront perfides. Et s’apprêtent à vivre une deuxième nuit en mer de couleur… blanche. Le programme nocturne sur le pont des monotypes sera dense et peut-être physique : il faudra rester sur le qui-vive pour adapter les réglages, affaler le spi et remettre les génois, renvoyer le spi et peut-être empanner. Il faudra veiller au courant et faire des choix de navigation dans cette portion de parcours qui s’apparente désormais à une vraie régate côtière !
Les plus frais, ceux qui auront eu la sagesse de sacrifier un peu de vitesse pour quelques précieuses minutes de sommeil seront peut-être les grands gagnants de la nuit. Les écarts sont toujours faibles entre la quinzaine de prétendants au podium final. La bataille de l’Angleterre bat son plein.
Source : La Solitaire