Aussitôt posés les sacs et les habits du navigateur solitaire, aussitôt repartis pour un choc thermique et culturel à Byzance! Après Dieppe et les falaises normandes, terminus de la 40e Solitaire du Figaro, Michel Desjoyeaux, Jérémie Beyou et toute l'équipe de FONCIA sont en escale turque pour prendre le départ samedi 29 août de l'Istanbul Europa Race, soit 3870 milles en trois étapes entre Istanbul et Brest, via Nice et Barcelone. Une course marathon en équipage qui verra s'affronter pendant un mois six 60 pieds Open autour de la Méditerranée puis le long des côtes Atlantiques.
Quelques jours à peine après l'arrivée de la Solitaire du Figaro (où FONCIA termine 5e), Michel Desjoyeaux accompagné de Jérémie Beyou, son futur co-s kipper pour la Transat Jacques Vabre - s'envolaient pour Istanbul. Les deux hommes y ont retrouvé le reste de l'équipe qui s'affaire depuis jeudi sur le pont du monocoque vainqueur du Vendée Globe. A moins de 4 jours du coup d'envoi de la première étape de (Istanbul-Nice, 1450 milles), et après plus de trois semaines en solo à batailler sur un monotype de 10 mètres, il faut donc basculer rapidement en mode équipage/gros bateau. Se réadapter à l'échelle du 60 pieds open et jouer le jeu de la collectivité, le tout dans un contexte de légitime fatigue.
Quelques jours à peine après l'arrivée de la Solitaire du Figaro (où FONCIA termine 5e), Michel Desjoyeaux accompagné de Jérémie Beyou, son futur co-s kipper pour la Transat Jacques Vabre - s'envolaient pour Istanbul. Les deux hommes y ont retrouvé le reste de l'équipe qui s'affaire depuis jeudi sur le pont du monocoque vainqueur du Vendée Globe. A moins de 4 jours du coup d'envoi de la première étape de (Istanbul-Nice, 1450 milles), et après plus de trois semaines en solo à batailler sur un monotype de 10 mètres, il faut donc basculer rapidement en mode équipage/gros bateau. Se réadapter à l'échelle du 60 pieds open et jouer le jeu de la collectivité, le tout dans un contexte de légitime fatigue.
Crédit : © Windreport' / Team FONCIA
Petite fatigue
« Après l'euphorie de la Solitaire, là, depuis trois jours, on est un peu claqué » concède Jérémie Beyou (vainqueur de 2 des 4 étapes de cette 40e édition). « Heureusement, avec Michel, nous avons droit à un petit traitement de faveur : on nous laisse dormir le matin ! Le bateau a l'air prêt, tout le monde est motivé et de bonne humeur, donc, tout va bien ! ».
L'équipage de FONCIA : cinq garçons dans le vent
Le noyau dur est composé du triumvirat Michel Desjoyeaux/Jérémie Beyou/ Marc Liardet (boat captain) auxquels viendront s'agréger dans l'ordre des étapes les jeunes cerveaux du Team Foncia : Dimitri Voisin (Responsable R&D et électronique), Paul Duval (responsable sécurité et ballasts) et Julien Marcelet (Bureau d'étude appendices, pièces custom). Le cinquième élément sera incarné, toujours dans l'ordre des étapes, par Jean Philippe Guillemot (coordinateur technique), Pierre Yves Lautrou (Journaliste, navigateur) et Gildas Mahé, skipper du Figaro Banque Populaire.
L'organisation du bord : conjoncturelle
Michel : « Nous n'avons pas encore décidé de tout. Principalement, je m'occuperai de la navigation en relais avec Jérémie. Nous n'avons pas fait de découpage de la journée, il faudra être souple et réactif en fonction des conditions, on ne va pas être psychorigide avec les systèmes de quart, on va s'adapter. Tout le monde participera à la manœuvre, mais pas besoin de réveiller les gars pour faire un virement de bord dans la pétole par exemple »
Le bateau : on prend le même et on recommence
Pas de changement à bord de FONCIA qui prendra la mer tel qu'il était dans le Vendée Globe, excepté le renouvellement d'une partie de la garde-robe (limitée à 10 voiles sur la course) dont une grand-voile, une trinquette, un gennaker et un code zéro.
S eul ou en équipage, la donne est la même question confort où quelques sacrifices ont même été consentis pour alléger la monture : exit le fameux pouf à bille et les bulles de protection extérieures (40 kg) pour le barreur.
La Med': une mer d'incertitudes
Outre le fait que ni Michel ni Jérémie n'ont jamais navigué dans ces lointaines contrées méditerranéennes (Mer de Marmara, Mer Egée), ils savent que la Méditerranée est une mer d'incertitudes. « L'eau est chaude, il y a beaucoup de dauphins, on va croiser de beaux paysages, parfois il y a du vent, parfois pas... mais ça reste de l'eau salée ! » plaisante Michel. « La Méditerranée est pleine de surprises, plus qu'en Atlantique. Donc, je regarde en ce moment les modèles et observations météo les plus pertin ents. Heureusement, le convoyage a été une mine d'informations. De toute façon, il faudra retrouver nos réflexes habituels car cette première étape, c'est un peu un grand côtier... » ajoute Jérémie.
Première étape : du portant rapide jusqu'en Mer Egée ?
« Si la situation reste stable, on devrait partir avec du vent de nord-nord-est entre 15 et 20 nœuds jusqu'au milieu de la Mer Egée » commente Michel. « Et si tout va bien, on va tout traverser à fond la caisse, sous spi. Après la Mer Egée, en revanche, c'est un peu le no man's land. Du côté de la Sicile (à laisser à tribord), je suis prêt à tout : pétole, orages. Puis, en Sardaigne et Corse, on peut toujours avoir du mistral ce qui signifierait un final au louvoyage... mais l'avantage de ces étapes au milieu des îles c'est que tu abordes tout tronçon par tronçon. »
« Après l'euphorie de la Solitaire, là, depuis trois jours, on est un peu claqué » concède Jérémie Beyou (vainqueur de 2 des 4 étapes de cette 40e édition). « Heureusement, avec Michel, nous avons droit à un petit traitement de faveur : on nous laisse dormir le matin ! Le bateau a l'air prêt, tout le monde est motivé et de bonne humeur, donc, tout va bien ! ».
L'équipage de FONCIA : cinq garçons dans le vent
Le noyau dur est composé du triumvirat Michel Desjoyeaux/Jérémie Beyou/ Marc Liardet (boat captain) auxquels viendront s'agréger dans l'ordre des étapes les jeunes cerveaux du Team Foncia : Dimitri Voisin (Responsable R&D et électronique), Paul Duval (responsable sécurité et ballasts) et Julien Marcelet (Bureau d'étude appendices, pièces custom). Le cinquième élément sera incarné, toujours dans l'ordre des étapes, par Jean Philippe Guillemot (coordinateur technique), Pierre Yves Lautrou (Journaliste, navigateur) et Gildas Mahé, skipper du Figaro Banque Populaire.
L'organisation du bord : conjoncturelle
Michel : « Nous n'avons pas encore décidé de tout. Principalement, je m'occuperai de la navigation en relais avec Jérémie. Nous n'avons pas fait de découpage de la journée, il faudra être souple et réactif en fonction des conditions, on ne va pas être psychorigide avec les systèmes de quart, on va s'adapter. Tout le monde participera à la manœuvre, mais pas besoin de réveiller les gars pour faire un virement de bord dans la pétole par exemple »
Le bateau : on prend le même et on recommence
Pas de changement à bord de FONCIA qui prendra la mer tel qu'il était dans le Vendée Globe, excepté le renouvellement d'une partie de la garde-robe (limitée à 10 voiles sur la course) dont une grand-voile, une trinquette, un gennaker et un code zéro.
S eul ou en équipage, la donne est la même question confort où quelques sacrifices ont même été consentis pour alléger la monture : exit le fameux pouf à bille et les bulles de protection extérieures (40 kg) pour le barreur.
La Med': une mer d'incertitudes
Outre le fait que ni Michel ni Jérémie n'ont jamais navigué dans ces lointaines contrées méditerranéennes (Mer de Marmara, Mer Egée), ils savent que la Méditerranée est une mer d'incertitudes. « L'eau est chaude, il y a beaucoup de dauphins, on va croiser de beaux paysages, parfois il y a du vent, parfois pas... mais ça reste de l'eau salée ! » plaisante Michel. « La Méditerranée est pleine de surprises, plus qu'en Atlantique. Donc, je regarde en ce moment les modèles et observations météo les plus pertin ents. Heureusement, le convoyage a été une mine d'informations. De toute façon, il faudra retrouver nos réflexes habituels car cette première étape, c'est un peu un grand côtier... » ajoute Jérémie.
Première étape : du portant rapide jusqu'en Mer Egée ?
« Si la situation reste stable, on devrait partir avec du vent de nord-nord-est entre 15 et 20 nœuds jusqu'au milieu de la Mer Egée » commente Michel. « Et si tout va bien, on va tout traverser à fond la caisse, sous spi. Après la Mer Egée, en revanche, c'est un peu le no man's land. Du côté de la Sicile (à laisser à tribord), je suis prêt à tout : pétole, orages. Puis, en Sardaigne et Corse, on peut toujours avoir du mistral ce qui signifierait un final au louvoyage... mais l'avantage de ces étapes au milieu des îles c'est que tu abordes tout tronçon par tronçon. »
Les objectifs
Michel :«Voir comment le bateau se comporte en équipage, donc mené à 100%, le tout dans une situation de navigation au contact, avec un plateau de qualité et sur une longue distance. Le but est aussi de travailler avec Jérémie sur les systèmes de décision, en vue de la Transat Jacques Vabre ».
Jérémie : « Au delà du résultat, ce qui sera important à la fin de cette course, c'est que nous aurons eu l'occasion de nous tester pendant trois semaines, au contact d'autres concurrents. Ce sera un excellent moyen de nous comparer aux autres et de prendre nos marques, de sentir le bateau sous nos fesses!»
Vendredi 28 août, veille du départ de la première étape, les six concurrents de l'Istanbul Europa Race auront droit à une petite mise en jambe festive avec un prologue spectaculaire dans le détroit du Bosphore...
Présentation du Parcours de L'Istanbul European Race 2009
Étape 1 / ISTANBUL » NICE : 1 450 milles
« Trophée du Bosphore » vendredi 28 août 2009
• Départ : samedi 29 août 2009
• Arrivée : samedi 5 septembre 2009
Étape 2 / NICE » BARCELONE : 520 milles
« Trophée de Nice » lundi 7 septembre 2009
• Départ : mardi 8 septembre 2009
• Arrivée : jeudi 10 septembre 2009
Étape 3 / BARCELONE » BREST : 1900 milles
« Trophée de Barcelone » samedi 12 septembre 2009
• Départ : lundi 14 septembre 2009
• Arrivée : mercredi 23 septembre 2009
« Trophée de Brest » samedi 26 septembre 2009
Michel :«Voir comment le bateau se comporte en équipage, donc mené à 100%, le tout dans une situation de navigation au contact, avec un plateau de qualité et sur une longue distance. Le but est aussi de travailler avec Jérémie sur les systèmes de décision, en vue de la Transat Jacques Vabre ».
Jérémie : « Au delà du résultat, ce qui sera important à la fin de cette course, c'est que nous aurons eu l'occasion de nous tester pendant trois semaines, au contact d'autres concurrents. Ce sera un excellent moyen de nous comparer aux autres et de prendre nos marques, de sentir le bateau sous nos fesses!»
Vendredi 28 août, veille du départ de la première étape, les six concurrents de l'Istanbul Europa Race auront droit à une petite mise en jambe festive avec un prologue spectaculaire dans le détroit du Bosphore...
Présentation du Parcours de L'Istanbul European Race 2009
Étape 1 / ISTANBUL » NICE : 1 450 milles
« Trophée du Bosphore » vendredi 28 août 2009
• Départ : samedi 29 août 2009
• Arrivée : samedi 5 septembre 2009
Étape 2 / NICE » BARCELONE : 520 milles
« Trophée de Nice » lundi 7 septembre 2009
• Départ : mardi 8 septembre 2009
• Arrivée : jeudi 10 septembre 2009
Étape 3 / BARCELONE » BREST : 1900 milles
« Trophée de Barcelone » samedi 12 septembre 2009
• Départ : lundi 14 septembre 2009
• Arrivée : mercredi 23 septembre 2009
« Trophée de Brest » samedi 26 septembre 2009
Source : Foncia