©Stéphanie Gaspari
Pour les poursuivants du duo Soldini – Fauconnier, toute la problématique va être de trouver le bon tempo pour enclencher le virement de bord. En deuxième position "Zed 4 "(Gérald Bibot – Didier Le Vourc'h) a réussi durant la nuit à creuser un écart d'une dizaine de milles sur les autres prétendants à la place de dauphin. "Destination Calais", quant à lui, n'a pu résister au retour de ses poursuivants. Au nord de la flotte, "Groupe Partouche" espère bien tirer un avantage significatif de sa position légèrement excentrée… Pour tous, le vent a refusé les obligeant à infléchir leur route vers le nord-ouest. Tout est maintenant question de timing : virer trop tard, c'est avoir fait de la route en plus et prendre le risque de de voir des concurrents plus habiles passer par en dessous ; virer trop tôt, c'est prendre le risque de ne pas pouvoir passer sur un seul bord et devoir tirer des bords aux abords de l'archipel des Açores quand les vents deviennent plus capricieux : une opération à haut risque mais qui peut permettre de grappiller de précieux milles. Attention, entre un tour de force et un tour de cochon, on a coutume de dire que c'est la réussite qui fait la différence.
Au vu des informations reçues des différents concurrents, un vent mollissant et un brin de soleil seraient visiblement fort appréciés en guise de cadeau de bienvenue sur l'archipel… Un atterrage sur les Açores sans avoir pu distinguer, au loin, le sommet du Pico, n'a pas la même saveur.
Source : Les Sables - Horta - Les Sables