© Stéphanie GASPARI
Le malheur des uns fait parfois le bonheur des autres. En se maintenant toujours à portée de fusil de Tzu Hang, l’équipage de Palanad II pensait avoir fait le plus dur… mais le destin met parfois un malin plaisir à détruire les stratégies les plus solides. Alors qu’ils étaient pointés à moins de 6 milles de l’arrivée, Nicholas Brennan et Alex Alley voyaient les derniers souffles d’air disparaître en même temps que leurs inquiétudes augmentaient. Le matelas de plus de quatre heures d’avance fondait à vue d’œil pour les deux navigateurs qui ne pouvaient que constater leur impuissance. Palanad II, balloté par la houle dans un vent nul, restait à portée de vue de la bouée de Nouch Sud sans pouvoir l’atteindre. Axel Strauss et Juerg Burger pouvaient alors savourer le podium conquis de haute lutte au terme d’une deuxième étape remarquable, soldée juste par la perte du grand spi dans les dernières heures de course. Ce qu’Axel Strauss saluait stoïquement en faisant remarquer que la mésaventure lui permettrait d’arriver fraichement lavé, suite au bain forcé pour dégager la toile de spi emmêlée dans les safrans.
Coup d’essai, coup de maître
Un équipage qui n’avait pas ce type d’états d’âme, c’est bien celui de CG Mer, Wilfrid Clerton et Loïc Lehelley. Les deux navigateurs, tous deux issus de la filière dériveur, n’ont rien lâché, cherchant sans relâche à titiller le tableau arrière de Telecom Italia, tout au long de cette seconde étape. Si Wilfrid avait déjà acquis une certaine expérience en Class 40, son coéquipier n’avait, malgré plusieurs titres de Champion de France en Finn, quasiment aucun vécu en compétition au large. Et pourtant, leur complicité sautait à la figure sur la ligne d’arrivée. Le tempérament de compétiteur de Loïc agissait comme un aiguillon puissant auprès du skipper, quand la sagesse de Wilfrid permettait de tempérer les ardeurs parfois trop intrépides de son coéquipier. Deux forces de la nature, une envie de mordre dans la compétition à pleines dents, une complémentarité évidente en plus d’une complicité sans égale, la recette avait du bon. L’équipage de CG Mer montre que dans le domaine de la course au large aussi, aux âmes bien nées, la valeur n’attend pas le nombre des années.
Plusieurs bateaux devraient en terminer dans la soirée : Appart City (Yvan Noblet – Damien Riou) précédait à 16h un petit groupe composé de Groupe Partouche (Christophe Coatnoan – Halvard Mabire), Keysource (Paul Worswick - Ian Bartlett) et un peu plus en retrait, Techneau (Gilles Dutoit – Benoît Daval). Tout ce petit monde attendait qu’Eole en ait terminé avec sa sieste pour enfin boucler une étape qui commençait à traîner en longueur.
Coup d’essai, coup de maître
Un équipage qui n’avait pas ce type d’états d’âme, c’est bien celui de CG Mer, Wilfrid Clerton et Loïc Lehelley. Les deux navigateurs, tous deux issus de la filière dériveur, n’ont rien lâché, cherchant sans relâche à titiller le tableau arrière de Telecom Italia, tout au long de cette seconde étape. Si Wilfrid avait déjà acquis une certaine expérience en Class 40, son coéquipier n’avait, malgré plusieurs titres de Champion de France en Finn, quasiment aucun vécu en compétition au large. Et pourtant, leur complicité sautait à la figure sur la ligne d’arrivée. Le tempérament de compétiteur de Loïc agissait comme un aiguillon puissant auprès du skipper, quand la sagesse de Wilfrid permettait de tempérer les ardeurs parfois trop intrépides de son coéquipier. Deux forces de la nature, une envie de mordre dans la compétition à pleines dents, une complémentarité évidente en plus d’une complicité sans égale, la recette avait du bon. L’équipage de CG Mer montre que dans le domaine de la course au large aussi, aux âmes bien nées, la valeur n’attend pas le nombre des années.
Plusieurs bateaux devraient en terminer dans la soirée : Appart City (Yvan Noblet – Damien Riou) précédait à 16h un petit groupe composé de Groupe Partouche (Christophe Coatnoan – Halvard Mabire), Keysource (Paul Worswick - Ian Bartlett) et un peu plus en retrait, Techneau (Gilles Dutoit – Benoît Daval). Tout ce petit monde attendait qu’Eole en ait terminé avec sa sieste pour enfin boucler une étape qui commençait à traîner en longueur.
Source : Les Sables - Horta - Les Sables