© Stéphanie Gaspari
Pointés à 120 milles de l’arrivée avec près de cinquante milles d’avance sur CG Mer, deuxième de la flotte, Giovanni Soldini et Karine Fauconnier peuvent voir venir. Il leur suffit juste maintenant de garder l’état de vigilance nécessaire quand la tension de la course commence à faire place à la satisfaction du travail accompli. Car, à l’aller comme au retour, Telecom Italia s’est révélé un cran au dessus de ses adversaires. Déjà vainqueur de la première étape, le plan Verdier continue de jouer les épouvantails au sein de la flotte des Class 40. On objectera qu’en vitesse pure, les différences ne sont pas si flagrantes : mais surtout Giovanni connaît son bateau sur le bout des doigts… Allié à sa longue expérience du large, l’Italien possède un outil qu’il maitrise à merveille. Ce n’est pas le tout de disposer d’un stradivarius, encore faut-il avoir le talent…
Une première journée décisive
Une grande part de cette deuxième étape s’est jouée dès les premières heures, après le départ d’Horta. D’emblée, ceux qui ont osé prendre le risque de monter plein nord, voire nord-ouest pour aller chercher le flux d’ouest qui circulait dans le nord des Açores ont accroché les premiers le train de vents puissants qui les ont accompagnés jusqu’à leur entrée dans le golfe de Gascogne. D’autres concurrents, plus timides dans leurs choix ou retardés par des pépins techniques n’ont jamais pu refaire, par la suite, leur retard. Ensuite, la course s’est jouée à coups de petits décalages, d’empannages au timing plus ou moins judicieux. A ce petit jeu, l’équipage de Telecom Italia, confiant dans sa vitesse, a excellé. Accepter de prendre un léger risque stratégique pour ensuite se recaler devant la flotte et la contrôler, demande un sang-froid certain et un véritable savoir-faire. A ce titre, l’expérience considérable des deux coéquipiers était un atout évident. Savoir que l’on peut faire une confiance totale à son partenaire aide aussi à garder une certaine forme de lucidité.
Giovanni et Karine devraient donc accoster à Port Olona dans la soirée. Ils nous raconteront que tout s’est bien passé, que cette course était un vrai plaisir, auront peut-être quelques anecdotes de la vie quotidienne à lâcher pour pimenter leur traversée. Quand le travail disparaît sous l’impression de facilité, c’est que le talent est profond.
Source : PFB / Les Sables - Horta - Les Sables
Une première journée décisive
Une grande part de cette deuxième étape s’est jouée dès les premières heures, après le départ d’Horta. D’emblée, ceux qui ont osé prendre le risque de monter plein nord, voire nord-ouest pour aller chercher le flux d’ouest qui circulait dans le nord des Açores ont accroché les premiers le train de vents puissants qui les ont accompagnés jusqu’à leur entrée dans le golfe de Gascogne. D’autres concurrents, plus timides dans leurs choix ou retardés par des pépins techniques n’ont jamais pu refaire, par la suite, leur retard. Ensuite, la course s’est jouée à coups de petits décalages, d’empannages au timing plus ou moins judicieux. A ce petit jeu, l’équipage de Telecom Italia, confiant dans sa vitesse, a excellé. Accepter de prendre un léger risque stratégique pour ensuite se recaler devant la flotte et la contrôler, demande un sang-froid certain et un véritable savoir-faire. A ce titre, l’expérience considérable des deux coéquipiers était un atout évident. Savoir que l’on peut faire une confiance totale à son partenaire aide aussi à garder une certaine forme de lucidité.
Giovanni et Karine devraient donc accoster à Port Olona dans la soirée. Ils nous raconteront que tout s’est bien passé, que cette course était un vrai plaisir, auront peut-être quelques anecdotes de la vie quotidienne à lâcher pour pimenter leur traversée. Quand le travail disparaît sous l’impression de facilité, c’est que le talent est profond.
Source : PFB / Les Sables - Horta - Les Sables