©Stéphanie Gaspari
La parenthèse açorienne est désormais dans le sillage des concurrents et à bord, les stratèges ont regagné leur place. Il faut dire qu’avec une situation météo teintée d’incertitudes, force est de constater qu’aucun répit stratégique ne leur aura été concédé. Le jeu du moment consiste en effet à se frayer une route la plus rapide possible vers les dépressions océaniques et surtout à déjouer les pièges de l’anticyclone. Si sur le papier la règle est claire, en mer, elle laisse place à l’expression de sensibilités opposées. Ainsi, chacun ne va-t-il pas chercher son salut au même endroit. Honneur au haut du tableau et aux plus proches de la route directe, les partisans de l’Est, qui ont depuis ces dernières heures les faveurs du classement. Courier de l’Odet (David Consort- Arnaud Aubry) mène actuellement les débats devant Destination Calais (Pierre-Yves Chatelain – Lionel Regnier) et permet à son équipage d’afficher une belle satisfaction depuis ce matin. A l’opposé, au Nord-Ouest de la route, une grande majorité de la flotte a choisi dès les premières heures de course de gagner au plus vite la voie rapide vers le train des dépressions. Parmi ces duos aujourd’hui relégués en deuxième partie de tableau figurent les deux premiers de l’étape Les Sables – Horta, Telecom Italia (Giovanni Soldini – Karine Fauconnier) et Zed 4 (Gérald Bibot – Didier Le Vourc’h). Très inspirés sur le premier acte, ces deux équipages et une grande majorité de la flotte ont pris le parti d’une route plus longue mais plus fréquentée par Eole. Compte tenu de l’homogénéité des vitesses entre les différentes voies et du fait que personne ne se soit encore trouvé englué dans les calmes, la prime va actuellement à ce groupe sur le long terme. Mais tout ceci reste provisoire, d’autant que de sérieux concurrents ont décidé de s’exprimer différemment. En effet, légèrement décalé dans l’Est, un autre groupe tente l’émancipation sur une voie médiane. Actuellement mené par Groupe Partouche (Christophe Coatnoan – Halvard Mabire), ce courant joue la prudence relative. Mais avec des acteurs comme Harlvard Mabire ou Yvan Noblet (Appart City), suffisamment aguerris au jeu de la régate et à ses bouleversements, il va être intéressant de garder un œil sur cette politique intermédiaire.
Une reprise en douceur…
En course dans la deuxième étape depuis moins de 24 heures, les concurrents de Les Sables – Horta – Les Sables n’auront pas tardé à retrouver leur rythme et leurs marques. En effet, si d’un point de vue tactique, la réflexion est plus que jamais de mise à bord des Class 40, le retour en course se fait en douceur. La navigation au près pour se sortir de l’archipel portugais n’a rien d’un enfer et leur permet une acclimatation que l’on peut qualifier d’idéale pour une reprise des hostilités. Tant que la flotte continue à bénéficier des faveurs d’Eole, le sort des duos peut même être considéré comme enviable d’autant que le soleil et la chaleur viennent ajouter la touche finale au tableau. Mais que l’on ne s’y trompe pas, l’ambiance dominante n’est pas à la langueur affichée sur les plages du littoral français en cette période, mais d’avantage aux tempêtes sous les crânes des marins. On s’observe, on s’envisage, on se dévisage et on espère un verdict en sa faveur. Une question se pose pour tous, fallait-il assumer son intuition en choisissant les trajectoires franches du Nord-Ouest ou de l’Est ou se garder la possibilité d’une stratégie opportuniste ? Réponse au prochain épisode…
Source : Les Sables - Horta - Les Sables
Une reprise en douceur…
En course dans la deuxième étape depuis moins de 24 heures, les concurrents de Les Sables – Horta – Les Sables n’auront pas tardé à retrouver leur rythme et leurs marques. En effet, si d’un point de vue tactique, la réflexion est plus que jamais de mise à bord des Class 40, le retour en course se fait en douceur. La navigation au près pour se sortir de l’archipel portugais n’a rien d’un enfer et leur permet une acclimatation que l’on peut qualifier d’idéale pour une reprise des hostilités. Tant que la flotte continue à bénéficier des faveurs d’Eole, le sort des duos peut même être considéré comme enviable d’autant que le soleil et la chaleur viennent ajouter la touche finale au tableau. Mais que l’on ne s’y trompe pas, l’ambiance dominante n’est pas à la langueur affichée sur les plages du littoral français en cette période, mais d’avantage aux tempêtes sous les crânes des marins. On s’observe, on s’envisage, on se dévisage et on espère un verdict en sa faveur. Une question se pose pour tous, fallait-il assumer son intuition en choisissant les trajectoires franches du Nord-Ouest ou de l’Est ou se garder la possibilité d’une stratégie opportuniste ? Réponse au prochain épisode…
Source : Les Sables - Horta - Les Sables