« C’est incroyable avec ce rayon de soleil : j’ai beau l’avoir vécu il y a huit ans… Je profite de l’instant : je réfléchirais après. Je ne me suis jamais posé la question de mon retard.
J’ai remporté ce Vendée Globe avant le départ, dans les choix, dans l’équipe, dans l’expérience accumulée… C’est plein de choses, et 20% de course où il a fallu mettre du charbon, mais je ne me suis pas fait mal. J’étais à l’aise dans ce que je faisais. Même le 25 décembre après mes problèmes de safran : je ne me suis pas apitoyé sur mon sort.
On sait que le Vendée Globe est dur et c’est un peu normal qu’on ne soit pas si nombreux à l’arrivée. Je n’ai pas réussi à dormir la nuit dernière… Le monde n’a pas rétréci, mais on peut faire moins de 80 jours pour faire le tour du monde puisqu’il était déjà possible de descendre la barre dès cette année s’il n’y avait pas eu autant de glaces ! »
Source : Vendée Globe