Mich’ Desj’ a fait place nette, tout comme Bilou devant Armel. En ce 75e jour de course, jamais les écarts n’ont été aussi importants depuis le départ de ce Vendée Globe. Il est loin le temps du convoi compact et homogène où l’on pouvait assister à des croisements torrides entre deux concurrents au milieu de l’Atlantique !
535 milles entre Foncia et Veolia Environnement, puis 507 pour arriver jusqu’à Brit Air et encore 941 de plus pour trouver Marc Guillemot qui n’est pas loin de poser sa serviette sur les plages brésiliennes, tant il s’est approché de la côte pour y capter des vents thermiques. A moins d’un bouleversement météo aussi soudain qu’improbable, à moins d’un gros pépin technique que personne de souhaite, on ne voit pas très bien ce qui pourrait révolutionner cette hiérarchie.
Restent quelques mini régates éparpillées sur deux océans : le duel qui oppose Marc Guillemot à Samantha Davies, le ménage à trois entre Brian Thompson, Dee Caffari et Arnaud Boissières et le pas de deux des retardataires Sedlacek et Dinelli.
Mais pour Michel Desjoyeaux, Roland Jourdain, Armel Le Cléac’h, et beaucoup plus loin pour Steve White et Rich Wilson, tout le travail dès à présent, consister à faire marcher la monture, peaufiner ses trajectoires et préserver le matériel.
Aussi faut-il s’attendre à des arrivées relativement espacées en Vendée, avec des écarts de deux ou trois jours pour le tiercé de tête. Pour l’instant, l’heure estimée d’arrivée calculée quotidiennement par Météo France, n’a pas bougé d’un iota. Le vainqueur de cette édition est toujours attendu entre le 31 janvier 01heure et le 2 février à la même heure.
source : Vendée Globe