Au large de Rio de Janeiro, le vent a calmé ses ardeurs. Mais Safran profite toujours d’un flux suffisamment soutenu pour afficher une des plus belles vitesses de la flotte.
Marc Guillemot s’est emparé hier de la 4e place et affiche 50 milles d’avance sur Samantha Davies (Roxy). Et en plus, le skipper trinitain ne cesse de gagner du terrain sur le 3e, Armel Le Cléac’h sur Brit Air : moins de 800 milles séparent désormais ces deux prétendants au podium…
Marc Guillemot s’est emparé hier de la 4e place et affiche 50 milles d’avance sur Samantha Davies (Roxy). Et en plus, le skipper trinitain ne cesse de gagner du terrain sur le 3e, Armel Le Cléac’h sur Brit Air : moins de 800 milles séparent désormais ces deux prétendants au podium…
Retour sur investissement
400 milles sur Samantha Davies, 200 milles sur Armel Le Cléac’h : depuis dimanche, Marco touche les bénéfices de son investissement sur une route Est. Il s’est faufilé au plus près des côtes brésiliennes, « un petit trou de souris », comme il le confiait il y a deux jours, et chahute aujourd’hui la hiérarchie établie dans les eaux de l’Atlantique Sud…
Meilleure VMG
Désormais 4e, le skipper de Safran va devoir mettre de l’Est dans son cap pour toucher les alizés du Sud-Est qui l’accompagneront dans sa remontée au Nord, vers l’Equateur et le Pot au Noir. Les prochaines heures diront s’il maintient la cadence face à la jeune Anglaise, qui s’est enfin extirpée d’une dépression orageuse s’évacuant vers l’Afrique.
Décalés en longitude, une belle course de vitesse, sur fond de bataille stratégique, est donc engagée entre Safran et Roxy qui progressent à une douzaine de nœuds. Il n’en reste pas moins que le monocoque gris et orange, avec 13,4 nœuds, s’est adjugé au cours des dernières 24 heures la meilleure vitesse de rapprochement pas rapport au but (VMG) de la flotte, atteignant même les 15 nœuds, la nuit dernière, entre les deux derniers classements.
Tactique Atlantique
À l’aube du 73e jour de course et par 25 degrés de latitude Sud, la remontée de l’Atlantique ne fait pas mentir sa réputation : complexe, périlleuse, et résolument tactique, elle reste jalonnée de pièges et d’embûches propices à de nombreux « chamboulements ». En tout cas, celle-ci ne manque pas de sel !
Position de Safran le mercredi 21 janvier, à 5 heures : 25° 06 S-42° 52 O ; vitesse : 12,1 nœuds ; à 4 878 milles de l’arrivée.
Source : Safran