Contre toute attente, alors qu’il pensait avoir accroché le train des alizés et voir la vitesse de Veolia Environnement désormais augmenter régulièrement, en fin de nuit, le flux de Sud-Est a été perturbé par des lignes de grains générant du vent très variable. La matinée a donc été éreintante pour Bilou qui a dû batailler sans relâche sur le pont et sous la chaleur en attendant de s’extraire de cette situation pas très confortable…
Joint à la vacation ce midi, Bilou décrivait sa situation :
« C’est dur là ! C’était les vacances jusqu’à cette nuit mais maintenant c’est temps à grains et pétole ! Un temps de Pot-au-Noir, je ne m’attendais pas à ça ici ! »
Tu pensais avoir accroché les alizés ?
Joint à la vacation ce midi, Bilou décrivait sa situation :
« C’est dur là ! C’était les vacances jusqu’à cette nuit mais maintenant c’est temps à grains et pétole ! Un temps de Pot-au-Noir, je ne m’attendais pas à ça ici ! »
Tu pensais avoir accroché les alizés ?
« Oui, je pensais que je rentrais dans le bon wagon mais non, et Mich est parti et moi, je suis obligé de rester. Donc c’est moyen ! C’est un mauvais dimanche ! Hier par contre, c’était le bonheur ! Le vent était régulier, mer plate… il y avait vraiment de quoi se retaper après les moments plus durs précédents. »
Est-ce qu’il y a encore des possibilités pour rattraper Michel Desjoyeaux ?
« Tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir de tout façon ! Moi, je suis là sur mon Veolia, j’en ai jusqu’à l’arrivée pour me concentrer pour aller le plus vite possible, ce qui sous-entend aller plus vite que l’autre. Ca va être dur effectivement parce que là, je savais qu’il était dans une bonne position mais je ne pensais pas que j’aurais cet arrêt cette nuit ! La distance est quand même copieuse. Il y a un Pot-au-Noir qui peut être plus dur pour lui que pour moi et un passage de l’anticyclone des Açores aussi… Sans compter les impondérables. Il faut rester positif ! Ca commence à compter mais je ne vais pas ma plaindre : je suis là en course jusqu’au bout, je ferai donc comme si je pouvais gagner jusqu’au bout. »
Qu’est-ce qui se passe en fait ? Tu peux nous décrire les conditions ?
« Ce matin, il y a une rupture du système. En fin de nuit, j’ai eu un grain à presque 30 nœuds, il a fallu ramasser de la toile un peu vite, et ensuite : grosse pétole ! Et depuis, je louvoie entre les lignes de grains. Il y a un peu de vent dans les grains et rien à côté ! Là au moment où on se parle, ça commence à se dégager mais il n’y a pas encore grand vent, il y a une 10aine de nœuds. »
Ce sont des conditions contraignantes pour le bonhomme qui doit être en permanence de veille ?
« Oui, et j’espère que ça ne va pas durer la journée entière parce que dans ces températures-là, c’est rude quand tu dois passer les ¾ du temps sur le pont. Donc j’espère que ça va se réguler. Ce ne sont pas des conditions faciles parce qu’il faut régler, ballaster…. Il faut être dessus quoi ! »
Décris nous les conditions que tu as, on n’imagine pas que tu es en ce moment en plein cagnard !
« J’ai une eau ce matin à 26,4° pour un air à 29,5°C… Donc je suis habillé en conséquence ! Le ciel est bleu maintenant entre les nuages. J’ai eu 2 supers arc-en-ciel, le demi-cercle complet, vraiment superbe ! Il n’y a pas trop de mer. Il y a un peu de poissons volants qui ne sont pas encore tombés sur le pont. J’ai mon citron mais je n’en n’ai pas pêché encore. Et on a quand même une superbe lune la nuit, c’est magnifique ! »
On espère donc que tu vas repartir dans des conditions stables !
« Oui, de toute façon, la chasse au Desjoyeaux est ouverte jusqu’à début février. Après, on ferme ! Donc on ira jusqu’au bout ! »
Source : CanYou Sea
Est-ce qu’il y a encore des possibilités pour rattraper Michel Desjoyeaux ?
« Tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir de tout façon ! Moi, je suis là sur mon Veolia, j’en ai jusqu’à l’arrivée pour me concentrer pour aller le plus vite possible, ce qui sous-entend aller plus vite que l’autre. Ca va être dur effectivement parce que là, je savais qu’il était dans une bonne position mais je ne pensais pas que j’aurais cet arrêt cette nuit ! La distance est quand même copieuse. Il y a un Pot-au-Noir qui peut être plus dur pour lui que pour moi et un passage de l’anticyclone des Açores aussi… Sans compter les impondérables. Il faut rester positif ! Ca commence à compter mais je ne vais pas ma plaindre : je suis là en course jusqu’au bout, je ferai donc comme si je pouvais gagner jusqu’au bout. »
Qu’est-ce qui se passe en fait ? Tu peux nous décrire les conditions ?
« Ce matin, il y a une rupture du système. En fin de nuit, j’ai eu un grain à presque 30 nœuds, il a fallu ramasser de la toile un peu vite, et ensuite : grosse pétole ! Et depuis, je louvoie entre les lignes de grains. Il y a un peu de vent dans les grains et rien à côté ! Là au moment où on se parle, ça commence à se dégager mais il n’y a pas encore grand vent, il y a une 10aine de nœuds. »
Ce sont des conditions contraignantes pour le bonhomme qui doit être en permanence de veille ?
« Oui, et j’espère que ça ne va pas durer la journée entière parce que dans ces températures-là, c’est rude quand tu dois passer les ¾ du temps sur le pont. Donc j’espère que ça va se réguler. Ce ne sont pas des conditions faciles parce qu’il faut régler, ballaster…. Il faut être dessus quoi ! »
Décris nous les conditions que tu as, on n’imagine pas que tu es en ce moment en plein cagnard !
« J’ai une eau ce matin à 26,4° pour un air à 29,5°C… Donc je suis habillé en conséquence ! Le ciel est bleu maintenant entre les nuages. J’ai eu 2 supers arc-en-ciel, le demi-cercle complet, vraiment superbe ! Il n’y a pas trop de mer. Il y a un peu de poissons volants qui ne sont pas encore tombés sur le pont. J’ai mon citron mais je n’en n’ai pas pêché encore. Et on a quand même une superbe lune la nuit, c’est magnifique ! »
On espère donc que tu vas repartir dans des conditions stables !
« Oui, de toute façon, la chasse au Desjoyeaux est ouverte jusqu’à début février. Après, on ferme ! Donc on ira jusqu’au bout ! »
Source : CanYou Sea