Vincent Riou (PRB) a heurté un growler la nuit dernière :
« J’ai tapé un growler hier soir. Ça a heurté le safran et entrainé le départ à l’abattée du bateau. A priori, il n’y a pas de casse. J’ai laissé le bateau couché sur l’eau pour pouvoir remettre plus facilement le safran. L’eau était à 6° donc cela n’est pas bon signe pour la suite ! Tout peut arriver. Tout peut s’arrêter d’un instant à l’autre. Pour la suite, c’est vraiment la mer qui va décider de la vitesse à adopter. Ca va mollir dans les heures qui viennent et on pourra de nouveau accélérer. Mais pour l’instant, je maintiens une vitesse moyenne aux alentours de 15 nœuds car je trouve que la mer n’est pas très belle. »
Cap au nord pour Jean-Pierre Dick (Paprec Virbac 2) :
« Dans la nuit, le safran a pris un petit coup. Son attache s’est un peu détériorée à cause des grosses vagues. Je vais monter un peu au nord pour avoir une mer plus calme et faire des réparations car il faut le terminer ce Vendée ! Je garde espoir, même si je sais que c’est une opération longue et difficile. Ça va être de la chirurgie mais je ne sais pas, on va voir… Je suis triste pour Mike après cet abandon.
Cet OFNI a tordu le haut du safran. Je vais essayer de le remettre en le calant. Ca m’oblige à bricoler des cales. C’est aussi un peu de débrouillardise. Je vais me la jouer à la Mac Gyver. Malheureusement, il faut que je remonte au Nord pour faire ces réparations. Il ne faut pas que la réparation ne touche pas l’eau car il faut que ca colle. Je n’ai pas le souvenir d’avoir eu autant de vent dans l’Océan Indien. »
Extrait du classement de 16h00 :
1 – Michel Desjoyeaux / Foncia2 –Roland Jourdain / Veolia Environnement à 14 milles
3 – Sébastien Josse / BT à 43,3 milles
4– Jean Le Cam / VM Matériaux à 61,9 milles
5 - Jean Pierre Dick / Paprec Virbac à 92,4 milles
6 – Armel Le Cleac’h / Brit’Air à 278,4 milles
7 – Vincent Riou / PRB à 294,9 milles
Source : Vendée Globe