« Même si tu as des pilotes automatiques, dans ce genre de situation où le vent varie sans arrêt, tu dois les régler en permanence, comme les voiles, et il n’est pas facile de fermer l’œil," explique ce matin Thierry Briend, de la cellule routage de Sodeb’O. « Thomas est en train de s’extraire de cette zone compliquée puisqu’il a retrouvé un vent de Sud-Est plus stable et que cet alizé doit forcir au fur et à mesure que le trimaran gagnera dans le Sud. »
Décidément dans cette région, ce qui vaut une journée peut être oublié le lendemain. En effet, après le "mini pot au noir" de dimanche, Thomas a pu gagner hier sans encombre et à bonne vitesse vers le Sud avec une zone de convergence qui s'annonçait assez peu active. Mais finalement, comme souvent dans ce secteur, c'est une fois au coeur du problème que le skipper a du gérer une réalité plus complexe et négocier les oscillations d'un vent capricieux.
Lundi 24 Novembre : Le pot au noir
Les conditions de navigation cette nuit se sont ressenties sur la vitesse du bateau dont la moyenne est restée autour de 18 nœuds. « Les priorités du jour sont de franchir l’équateur dans l’après-midi puis de filer au plus vite avec cet alizé de Sud-Est qui doit se renforcer au-dessus des 20 nœuds, exactement comme ce qu’ont depuis quelques jours, les concurrents du Vendée Globe. »
Source : Sodeb'O