"Je suis sur le podium au général. Virtuellement. Provisoirement.
Je n’aime pas le mot « provisoirement », car cela donne l’impression trop d’être éphémère (alors que, croyez-moi, je souhaite que cela dure...). Je suis derrière Nico Bérenger et devant Gildas Morvan. Bien entouré quoi ! Vous allez me dire : « Reste concentré, ne t’emballe pas… Ce qui compte c’est d’être sur le podium à Istanbul, peu importe avant… »... Et ce n’est pas faux… Quoique ?… Le chemin pour y aller à Istanbul est aussi important… Et je suis tellement content d’être là, sur le podium, à ce niveau de la compétition, que ce serait dommage que je n’en profite pas un petit peu !!! En profiter, savourer, apprécier…
Et c’est d’ailleurs peut-être à cause de tout cela que j’en suis là. Le plaisir d’être sur l’eau… La dernière étape a été dure. Le vent est toujours très instable, changeant, inconstant, imprévisible… On s’est fait rincer sous des orages pendant toute une nuit, le lendemain c’était du près dans 25-30nds avec de la mer courte, et la nuit suivante mon grand spi a explosé alors qu’il me restait plus de 100Mn au portant… Mais malgré tout cela, je suis simplement content de me battre, « d’être de la partie », à faire ce que j’aime… C’est une chance. J’en suis bien conscient.
Il reste 2 belles étapes. Tout d’abord la remontée de la Mer Egée au milieu des Cyclades, puis la Mer de Marmara. Il va s’y passer certainement beaucoup de choses. Je suis prêt à jouer. A moi d’être bon, le résultat suivra…
A bientôt
François "
Je n’aime pas le mot « provisoirement », car cela donne l’impression trop d’être éphémère (alors que, croyez-moi, je souhaite que cela dure...). Je suis derrière Nico Bérenger et devant Gildas Morvan. Bien entouré quoi ! Vous allez me dire : « Reste concentré, ne t’emballe pas… Ce qui compte c’est d’être sur le podium à Istanbul, peu importe avant… »... Et ce n’est pas faux… Quoique ?… Le chemin pour y aller à Istanbul est aussi important… Et je suis tellement content d’être là, sur le podium, à ce niveau de la compétition, que ce serait dommage que je n’en profite pas un petit peu !!! En profiter, savourer, apprécier…
Et c’est d’ailleurs peut-être à cause de tout cela que j’en suis là. Le plaisir d’être sur l’eau… La dernière étape a été dure. Le vent est toujours très instable, changeant, inconstant, imprévisible… On s’est fait rincer sous des orages pendant toute une nuit, le lendemain c’était du près dans 25-30nds avec de la mer courte, et la nuit suivante mon grand spi a explosé alors qu’il me restait plus de 100Mn au portant… Mais malgré tout cela, je suis simplement content de me battre, « d’être de la partie », à faire ce que j’aime… C’est une chance. J’en suis bien conscient.
Il reste 2 belles étapes. Tout d’abord la remontée de la Mer Egée au milieu des Cyclades, puis la Mer de Marmara. Il va s’y passer certainement beaucoup de choses. Je suis prêt à jouer. A moi d’être bon, le résultat suivra…
A bientôt
François "
Source : François Gabart