A Bozcaada, ambiance décontractée mais studieuse sous un soleil radieux : les Figaro Bénéteau se font beaux comme des sous neufs pour leur arrivée à Istanbul : lavage à grand coup de jet d'eau, carénage… Effleurée par une légère brise, la flotte, alignée le long du quai de la petite citée turque, fait belle figure. Les 27 solitaires encore en lice se préparent avant l'ultime étape de demain. C'est au moteur que la caravane de la Capitale Européenne de la Culture, Cap Istanbul quittera Bozcaada à 4h30 afin de remonter le Détroit des Dardanelles, interdit à la navigation à la voile. A Gallipoli, les moteurs des concurrents seront à nouveau plombés ; ces derniers s'élanceront donc dans l'après-midi sur la cinquième étape longue de 110 milles, direction la Sublime Istanbul.
Gildas Morvan, skipper de Cercle Vert : « Même si je me rapproche de la tête de course, je ne vais pas m'amuser à attaquer sur une option solitaire. Il paraît qu'en Mer de Marmara les conditions sont particulièrement instables, je n'irai pas tenter le diable pour la victoire à tout prix. D'autant que Nicolas Bérenger a bien navigué jusque là, il est régulier. Mon premier objectif est de remporter le titre de Champion de France : il récompenserait une saison où j'aurai fini toutes les courses sur le podium... »
François Gabart, skipper de Espoir Région Bretagne : « Ce sera un parcours court de 110 milles. Aux dernières infos, c'était de la pétole (vent faible) qui se profilait. Ca peut être très piégeux. Alors j'ai couru cette quatrième étape comme si c'était la dernière, j'ai tout donné pour conserver une bonne place au général. »
Source : Cap Istanbul