L’abandon de Michel Desjoyeaux suite à la percussion d’un cétacé, a provoqué un élan de solidarité de la part des solitaires qui savent à quel point ils sont susceptibles de se retrouver dans la même configuration : une telle avarie est totalement imprévisible et même si elle peut paraître anodine puisqu’elle ne touche pas l’intégrité du bateau, elle est définitive puisque le voilier perd au moins un tiers de son potentiel contre le vent en l’absence de dérive.
Voir un concurrent faire demi-tour alors qu’il était en situation de mettre la pression jusqu’à l’arrivée, surtout lorsque le marin n’est autre qu’un vainqueur de presque toutes les courses en solitaire, n’est pas un moment agréable…
Source : Artemis Transat