Il y pense de plus en plus. Au fur et à mesure que le début du stand-by approche, François Gabart reconnait être focalisé sur le défi sportif et humain qui l’attend en mer. « Ce record commence à devenir physique, omniprésent, proche de l’obsession, mais une obsession saine et positive. » Le début du stand-by du tour du monde en solitaire est fixé ce dimanche 22 octobre prochain à Port-La-Forêt.
Credit : JM Liot
Un record engagé
Impatient de s’attaquer aux mers du globe, le skipper du trimaran MACIF est conscient du degré d’engagement qu’il va devoir mettre sur son multicoque pour tenter de battre le temps de référence de 49 jours 3 heures 4 minutes et 28 secondes, détenu par Thomas Coville depuis le 25 décembre 2016.
« Ce qu’a fait Thomas l’année dernière est incroyable et ça a renforcé à la fois ma conviction d’aller sur ce genre d’épreuve et ma motivation car la taille du challenge parle au compétiteur que je suis. Je n’ai bouclé qu’un seul tour du monde dans ma vie (NDLR : le Vendée Globe qu'il a remporté en 2013). Je sais déjà que cette aventure me permettra de mieux connaitre mon bateau et mieux me connaitre moi-même. »
Préparation à Port la Foret
Pour mettre toutes les chances de son côté, François Gabart et son équipe feront le stand-by à Port-La-Forêt, port d’attache du trimaran MACIF. Un choix mûrement réfléchi par le skipper : « Nous souhaitions pouvoir continuer à travailler sur le bateau et à naviguer pendant la période de stand-by et c’était difficile à faire sans notre infrastructure technique. En partant de Port-la-Forêt, nous pourrons être sur la ligne de départ en quelques heures. »
Du côté de l’équipe technique, cette dernière semaine est consacrée à l’embarquement du matériel à bord : matériel technique de spare (rechange), vêtements, eau, nourriture. François Gabart devrait s’accorder quelques jours de repos. A son retour, il sera déjà temps de commencer à scruter les premiers fichiers météos.
Par la rédaction
Source : Macif