Suite à une avarie de safran ce midi, Morgan Lagravière est contraint ce soir à l'abandon. Alors qu’il naviguait à une vitesse de 18-19 nœuds, l'IMOCA Safran s’est couché. Bilan : safran tribord relevé, une partie du gouvernail cassée, probablement dû à un choc avec un OFNI. "Malheureusement, je n’ai pas de quoi réparer une telle avarie, c’est donc la fin pour moi."
Credit : JM Liot/DPPI/VG
Joint par son équipe cet après-midi, Morgan Lagravière expliquait : « J’ai eu une nuit très agitée avec des soucis de pilote automatique. J’avais entre 20-25 nœuds de vent et le bateau était incontrôlable. Je suis parti à l’abattée 4 à 5 fois. Alors que je faisais une sieste à la mi-journée, j’ai senti le bateau partir au tas. En sortant, j’ai constaté que le safran sous le vent était sorti de son socle et qu’il en manquait les 2/3. Je pense que c’est dû à un choc avec un OFNI.
Malheureusement, je n’ai pas de quoi réparer une telle avarie, c’est donc la fin pour moi.
Je veux cependant garder en tête les points positifs de cette aventure : 18 jours de course extraordinaires à bord d’un bateau très performant, avec lequel je suis toujours resté dans le coup. Ce parcours en solitaire a également été l’occasion d’apprendre un peu plus sur moi et sur ce qui est important dans la vie. »
Morgan Lagravière navigue actuellement en direction de Cape Town (Afrique du Sud), qu’il devrait atteindre d’ici trois jours.
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Par la rédaction
Source : Mille et Une Vagues