24 jours 08 heures 10 minutes. Yannick Bestaven et Pierre Brasseur ont coupé la ligne d'arrivée hier à Itajaï à à 21h 40’ HF en vainqueur. Ils remportent la Transat Jacques Vabre en Class40 ! Deux heures plus tard, Maxime Sorel et Sam Manuard passaient la ligne à leur tour. Un final magnifique, un duel jusqu'au bout !
Credit : JM Liot/TJV15
Stress, inquiétude, doute, tension. Une alternance qui n’a cessé de tarauder les deux marins du Conservateur embarqués sur leur plan Verdier, particulièrement à l’aise aux allures débridées et portantes. Mais voilà : il a d’abord fallu affronter le mauvais temps de Ouessant à Madère, faire le dos rond et préserver le matériel, particulièrement sollicité, avec toujours ce concurrent collé aux basques, VandB… Dès la latitude du cap Finisterre !
Yannick Bestaven, skipper de Le Conservateur, premier Class40 à Itajaí
« Nous avons fait une bonne osmose : quand je pensais course perdue et changer d’option, Pierre me recadrait… Quand on était en décalage, on se remettait mutuellement dans le bon chemin. Car c’était stressant : avec l’avance que nous avions avant le Pot au Noir (300 milles), on se la voyait belle !
Ça a été particulièrement compliqué dès le début. Parce qu’il y a eu plein de rebondissements avec une première semaine dure, pour le bateau comme pour nous. Et l’écart que nous avons eu après, c’est aussi parce que nous avons bien donné ces premiers jours, ce qui nous a permis d’avoir un peu plus de Sud quand l’anticyclone est revenu.
Et quand on a vu notre avance diminuer à 30 milles à la sortie du Pot au Noir, c’était dur à digérer. On a eu chaud aux fesses ! Et encore il y a deux jours au Cabo Frio… Là, j’ai vraiment pensé que la course était perdue. »
Pierre Brasseur, co-équipier de Le Conservateur
« Le moral ? Heureusement que nous étions en double, parce que lorsqu’il y en a un qui l’a en haut, l’autre peut l’avoir en bas. On a réussi à s’équilibrer là-dessus. Parce que nous avons eu chacun des phases où on y croyait, puis on n’y croyait plus.
Mais on a pu se remobiliser, se soutenir, s’entraider. Car Maxime et Sam n’ont pas arrêté de revenir ! C’était le scénario catastrophe jusqu’à ce matin : on n’était pas serein. Bon, on s’est fait quand même une superbe dernière nuit sous grand spinnaker, à fond de balle ! »
Le Conservateur en chiffres
Vitesse moyenne de 9,24 nœuds sur le parcours théorique de 5 400 milles
Le Conservateur a en réalité cumulé 5 963 milles sur l’eau à la vitesse moyenne de 10,21 nœuds.
Les deux compères ont bataillé ferme depuis le départ du Havre, sur un Mach40 tout neuf et tout juste sorti du chantier trinitain. Alors que le bateau comptait jusqu’à 250 milles nautiques de retard sur le leader à 5 jours de l’arrivée, Maxime Sorel et Sam Manuard ont effectué une très belle dernière ligne droite et se montrait menaçants jusqu'à l'arrivée. «Les derniers jours étaient très éprouvants, d’une très grande intensité», relate Maxime Sorel.
Cette performance est d’autant plus impressionnante que très vite après le début de course, en raison des mauvaises conditions météo, le bateau a connu des soucis techniques, notamment pour mesurer la vitesse du vent. «On a navigué sans réelles informations», indique le skipper.
Maxime Sorel et Samuel Manuard pouvaient savourer cette arrivée de la Transat Jacques Vabre avec une place de deuxième qui n’avait pas toujours été espérée au fil des rebondissements de ce long parcours plein d’embûches.
V&B en chiffres
24 jours 10 heures 04 minutes 31 secondes à la vitesse moyenne de 9,21 nœuds sur le parcours théorique de 5 400 milles
VandB a en réalité cumulé 5 970 milles sur l’eau à la vitesse moyenne de 10,19 nœuds
Il termine à 1h54’ 22’ du premier.
Par la rédaction
Sources : TJV - JF Laloué
Vitesse moyenne de 9,24 nœuds sur le parcours théorique de 5 400 milles
Le Conservateur a en réalité cumulé 5 963 milles sur l’eau à la vitesse moyenne de 10,21 nœuds.
Maxime Sorel et Sam Manuard, superbes deuxièmes
V and B n'a de son côté jamais rien lâché. Il est arrivé à Itajai hier à 23h34 HF, après 24 jours et 10 heures de course. Il finit deuxième de la Transat Jacques Vabre après un final sensationnel.
Les deux compères ont bataillé ferme depuis le départ du Havre, sur un Mach40 tout neuf et tout juste sorti du chantier trinitain. Alors que le bateau comptait jusqu’à 250 milles nautiques de retard sur le leader à 5 jours de l’arrivée, Maxime Sorel et Sam Manuard ont effectué une très belle dernière ligne droite et se montrait menaçants jusqu'à l'arrivée. «Les derniers jours étaient très éprouvants, d’une très grande intensité», relate Maxime Sorel.
Cette performance est d’autant plus impressionnante que très vite après le début de course, en raison des mauvaises conditions météo, le bateau a connu des soucis techniques, notamment pour mesurer la vitesse du vent. «On a navigué sans réelles informations», indique le skipper.
Maxime Sorel et Samuel Manuard pouvaient savourer cette arrivée de la Transat Jacques Vabre avec une place de deuxième qui n’avait pas toujours été espérée au fil des rebondissements de ce long parcours plein d’embûches.
V&B en chiffres
24 jours 10 heures 04 minutes 31 secondes à la vitesse moyenne de 9,21 nœuds sur le parcours théorique de 5 400 milles
VandB a en réalité cumulé 5 970 milles sur l’eau à la vitesse moyenne de 10,19 nœuds
Il termine à 1h54’ 22’ du premier.
Credit : JM Liot
Par la rédaction
Sources : TJV - JF Laloué