Hier lundi, à 20h20, Morgan Lagravière engagé en IMOCA sur la Transat Jacques Vabre a contacté la direction de course pour faire part d'une avarie à bord. "La zone de foils est sérieusement abimée." Le skipper de Safran, qui fait route vers Brest, explique.
Credit : JM Liot
"Une voie d'eau au niveau de la zone de foils", Morgan Lagravière, joint ce matin, raconte :
« La zone de foils est sérieusement abimée. Il y a une voie d’eau à ce niveau-là, sur le côté tribord du bateau. Ca s’est propagé autour de la zone de foils, les cloisons sont touchées en avant et arrière de cette zone-là. Un peu d’eau entre parfois dans le bateau quand les vagues tapent sur la coque au vent, mais globalement, la situation n’empire pas et nous sommes en sécurité.
Depuis l’incident, on a viré de bord, nous sommes sur le bord pour rentrer en France. On est à 150 milles de Brest dans la bonne direction. Nous n’avions pas tant de mer que ça, 3-4 m de houle, 25 nœuds de vent, des conditions qu’on avait déjà rencontrées dans le passé. Nous avons tenu un niveau de performance du bateau proche du maximum.
"Pas particulièrement accidenté"
Ce n’était pas un contexte particulièrement accidenté. Ca allait vite, le bateau faisait du saute-mouton, mais rien d’extraordinaire. On devrait arriver au milieu de la nuit, nous naviguons à la vitesse de 13-15 nœuds, nous avons encore une bonne dizaine d’heures avant d’arriver. »
Il faudra maintenant attendre d’être à terre pour analyser précisément l’étendue des dégâts, en connaître les raisons et réparer. « Pour l’heure, nous restons concentrés sur notre objectif qui est de ramener le bateau au port, sans avarie supplémentaire, » conclut Morgan Lagravière.
Par la rédaction
Source : Mille et Une Vagues
Depuis l’incident, on a viré de bord, nous sommes sur le bord pour rentrer en France. On est à 150 milles de Brest dans la bonne direction. Nous n’avions pas tant de mer que ça, 3-4 m de houle, 25 nœuds de vent, des conditions qu’on avait déjà rencontrées dans le passé. Nous avons tenu un niveau de performance du bateau proche du maximum.
"Pas particulièrement accidenté"
Ce n’était pas un contexte particulièrement accidenté. Ca allait vite, le bateau faisait du saute-mouton, mais rien d’extraordinaire. On devrait arriver au milieu de la nuit, nous naviguons à la vitesse de 13-15 nœuds, nous avons encore une bonne dizaine d’heures avant d’arriver. »
Il faudra maintenant attendre d’être à terre pour analyser précisément l’étendue des dégâts, en connaître les raisons et réparer. « Pour l’heure, nous restons concentrés sur notre objectif qui est de ramener le bateau au port, sans avarie supplémentaire, » conclut Morgan Lagravière.
Par la rédaction
Source : Mille et Une Vagues