Le Méditerranéen Thierry Bouchard se lance en Multi50. Compétiteur accompli en Class40, il passe aujourd'hui sur trois coques. Cet hiver, il a racheté le Multi50 Maitre Jacques qu’il rebaptise Ciela Village et auquel il offre deux flotteurs neufs actuellement en construction chez CDK Technologies à Port-la-Forêt. Premier tour de chauffe, la Transat Jacques Vabre en novembre.
Credit : E.Allaire
Thierry Bouchard aime la compétition : dix Tour de France à la Voile (une fois vainqueur, trois fois second), huit transats en course, six fois vainqueur de la SNIM en Mumm 30. Quand il prend un départ, c’est rarement pour participer.
Pourquoi passer en Multi50 ?
« J’aime les bateaux qui vont vite et qui sont fun. La typologie de la classe Multi50 correspond à une évolution de la Class40. On y trouve des pros et des amateurs et c’est le signe des classes les plus dynamiques. Pour moi, cet aspect est très important. Les amateurs assurent la stabilité de la classe ; les pros la dynamisent en y apportant le côté sportif et donnent aux amateurs l’envie d’investir dans leurs bateaux, de les optimiser ».
Pourquoi ce plan VPLP de 2005 ? (ex Maitre Jacques, ex-Crêpes Whaou! 2)
« J’ai toujours trouvé que les Multi50 « Crêpes Whaou! » 2 et 3 étaient de très beaux bateaux. Et ils marchent très bien. Celui-ci n’a pas eu de chance sur les deux dernières saisons (rupture de flotteur sur la Jacques Vabre 2013 et le Rhum 2014, ndlr). Je me suis dit que ce serait vraiment dommage que ce bateau cesse de naviguer.
C’est vrai, j’aurai pu faire plus simple, choisir un multi déjà prêt à courir. Mais pour bien connaître mon bateau, c’est important aussi de mettre mon grain de sel dans la construction, d’y faire mes propres modifications. J’ai donc choisi de faire deux nouveaux flotteurs, dans les moules de FenêtréA-Prysmian. Ils sont actuellement en construction chez CDK. ».
Pour quel programme ?
« Ciela Village sera mis à l’eau au mois d’août. On aura un mois pour s’entrainer avant la Transat Jacques Vabre sur laquelle j’irai pour me familiariser avec le bateau. Avant cela, je solliciterai l’expertise de Loïc Féquet (l’ancien skipper) et de quelques amis qui connaissent le multi. Je souhaite que ce bateau navigue le plus possible en course et si je ne peux pas faire l’intégralité du programme des saisons suivantes, je le confierai à des membres de mon équipe ».
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http://www.scanvoile.com/2014/11/multi50-loic-fequet-retrouve-le.html#.VZKgdfntmkoPar la rédaction
Source : Th.Bouchard