Faciliter la mise en relation entre des skippers en recherche de sponsors et des entreprises susceptibles d’être intéressées par le Vendée Globe : tel était l’objectif du premier Speed Dating. Une démarche inédite dans la course au large. Seize marins renommés en ont profité pour présenter leurs projets. Premier tour d’horizon.
Credit : DPPI/Vendée Globe
Premier Vendée Globe Speed Dating
Le plateau du prochain tour du monde en solitaire s’annonce déjà excellent, mais la Saem Vendée, société organisatrice du Vendée Globe, le veut encore plus relevé. C’est pourquoi elle a monté une opération inédite dans le monde de la course au large : un Speed Dating permettant aux éventuels futurs sponsors de mieux connaître les skippers recherchant des budgets pour le Vendée Globe 2016/2017.
Une fois n’est pas coutume, les marins n’avaient pas à démarcher les investisseurs potentiels, ils les avaient directement en face d’eux. Pour tous, 5 minutes pour convaincre la douzaine d'entrepreneurs présents dans la salle.
Ils ont dit
Jean Le Cam : « Je viens de remporter la Barcelona World Race avec un bateau qui est une valeur sûre et que je connais bien maintenant (l’ex Foncia de Michel Desjoyeaux, vainqueur du Vendée Globe 2008/2009, NDLR). Je me verrais bien partir sur le prochain Vendée Globe sur ce monocoque... »
Yannick Bestaven : « Mon partenaire en Class40, Le Conservateur, est prêt à me suivre pour un projet en IMOCA avec le Vendée Globe en ligne de mire. »
Fabrice Amedeo : « Grâce à mon bon résultat dans la dernière Route du Rhum en Class40, je me sens prêt pour le Vendée Globe. La société Newrest poursuit son engagement à mes côtés et je suis depuis quelques semaines l’heureux propriétaire d’un plan Farr de 2007 (l’ex Synerciel de Jean Le Cam pour le Vendée Globe 2012/2013). »
Arnaud Boissières : « J’ai terminé deux fois le Vendée Globe et je peux dire qu’il n’y a pas de meilleure course. J’en rêvais gamin, j’en rêve encore. C’est pourquoi je veux y retourner. J’ai des financements, j’ai acheté un bateau qui participe actuellement à la Barcelona World Race et que je vais récupérer prochainement. »
Armel Tripon : « Il y a un an, j’ai entamé une belle histoire commune avec des chefs d’entreprises. Malheureusement, j’ai pris la difficile décision de quitter le navire à cause d’une divergence de point de vue. Je n’ai plus de bateau mais des actionnaires qui me soutiennent. Grâce à ma saison 2014 en IMOCA, je suis opérationnel dès maintenant. »
Christopher Pratt : « Le Vendée Globe ne me faisait pas rêver quand j’étais petit mais j’ai appris à connaître cette épreuve, notamment en étant skipper remplaçant d’Armel Le Cléac’h lors de la dernière édition. Désormais, j’ai le Vendée Globe dans les tripes, j’en rêve, j’y pense tous les jours. Pour devenir le premier Marseillais à y participer ! »
Pascal Bidégorry (en vidéo) : « Aujourd’hui, je suis engagé dans la Volvo Ocean Race avec Dongfeng. Mais dans quelques mois, je serai disponible à 100 % pour le Vendée Globe. Je me sens prêt à passer 80 jours seul autour du monde avec un projet compétitif : dire que je vais partir juste pour finir n’est pas dans ma nature ! ».
Par la rédaction
Source : Mer et Média