Les concurrents de la Volvo Océan Race s’élanceront finalement mercredi à 9h (heure locale, soit 21h mardi heure française) sur la 5ème étape qui les conduira jusqu’au Brésil. Le cyclone Pam les a cloués à Auckland, retardant le départ initialement prévu dimanche. Une fois extirpés des côtes néo-zélandaises, les bateaux gagneront donc le froid des mers du Sud. Et c’est réellement là que les bras de fer commenceront ! Depuis la Bretagne, Nicolas Lunven seconde Jean-Luc Nélias (Mapfre) sur la préparation stratégique de l’étape.
Crédit : F Vignale
La première épreuve pointera le bout de son nez dès la sortie de la baie d’Auckland, car pour rallier le Sud, il faut avant tout longer les côtes Néo-Zélandaises. Les bateaux prendront la trajectoire la plus au Sud possible. « La terre est ronde : plus on passe près des pôles, plus la route est courte » rappelle Nicolas Lunven pour les novices. L’organisation a cependant fixé des limites à ne pas dépasser, encore susceptibles d’évoluer, pour éviter de flirter avec les glaçons.
Endurance dans le Sud
« Pas la peine d’allumer, il faut être régulier. Si c’est faire une pointe de vitesse et cramer tout le monde à bord, ça ne sera pas efficace ». Le maître mot est donc « endurance » : que chacun à bord puisse être le plus efficace possible, le plus longtemps possible, et que le matériel tienne.
Après avoir négocié le virage du Cap Horn, les bateaux amorceront leur remontée vers le Brésil. Longer les côtes ou prendre le large ? Telle sera la question à se poser. « Si un bateau est en tête, il ne prendra pas forcément le large » ; en s’éloignant de l’orthodromie et de la première place, et en pariant sur son retour au classement après une option payante.
C'est parti pour 18 jours intenses
18 jours de mer minimum, mais 18 jours intenses ! Voilà ce qu’il faudra aux hommes de MAPFRE menés par Iker Martinez pour rejoindre Itajaï au Brésil.
Ce soir, après le coup de feu de départ, Jean-Luc Nélias sera seul stratège à bord.
par la rédaction
Source : TBS