On répare et on repart. Guillermo Altadill et José Muñoz n’ont pas traîné à terre pour réparer leur générateur. C’est donc sur les coups des 5h30 TU qu’ils ont largué les amarres. Ils ont quitté les quais du port de Bluff à Invercargill, en Nouvelle-Zélande, après les 24 heures d’escale technique. Ils ont ensuite rejoint le point où ils s’étaient fait prendre en remorque à leur arrivée, avant de retrouver les chemins de la course.
Credit : J.Andreu/BWR
Escale rondement menée pour le duo hispano-chilien, qui concédait plus de 900 milles sur Cheminées Poujoulat à l’heure de laisser le port austral dans son tableau arrière. Pour autant, à bord de Neutrogena, le tandem s'apprêtait encore à ronger son frein un bon moment avant de pouvoir franchement rallonger la foulée en direction du cap Horn.
« La faute à une zone de hautes pressions située au-dessus d’Auckland Island. D’après les derniers fichiers météo, Neutrogena devrait pouvoir vraiment retoucher du vent – 15 nœuds de sud-ouest forcissant - demain en fin d’après-midi », explique ce matin Guillaume Evrard à la direction de course.
Guillermo Altadill : "Ne pas regarder la position des autres bateaux"
"Nous sommes très confiants dans le bateau. Cette escale a été positive. Nous avons perdu des milles, mais nous avons révisé le bateau et nous allons essayer de rejoindre le cap Horn le plus vite possible.
Je ne veux pas regarder la position des autres bateaux. Je sais que Cheminées Poujoulat est assez loin devant. Les bateaux derrière étaient à 1200 milles, et ils seront peut-être devant nous. Nous ne savons pas, et nous ne voulons pas savoir.
Lors des prochaines semaines, je ne vais pas regarder les classements. Je vais juste me concentrer sur la marche de notre bateau."
Classement à 14 h UTC
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http://www.scanvoile.com/2015/02/breve-neutrogena-arrive-en-nouvelle.html#.VN8Zc_mG-jIPar la rédaction
Source : BWR