90 bateaux, 90 skippers, un record absolu. La dixième édition de la course des légendes affiche un plateau fourni et diablement éclectique. Dans les cinq catégories (Ultime, Multi50, IMOCA, Class40 et Rhum), grandes figures de la course au large et amateurs éclairés prendront le départ le 2 novembre à Saint-Malo pour rejoindre La Guadeloupe.
Crédit : A Courcoux
Catégorie RHUM (20 bateaux) :
Charlie Capelle (ACAPELLA – Amisep)
« Pour moi, la Route du Rhum, c’est une addiction. Quand on aime naviguer, on a du mal à s’en passer. Je reviens à chaque fois ! Nous espérions être trois Acapella, on ne sera que deux, mais c’est pour la bonne cause. Je sais que Loïck (Peyron) veut refaire la Route du Rhum sur un Acapella, donc je serais obligé de la refaire ! »
Benjamin Hardouin (Krit’R V)
« C’est d’abord un rêve de gosse, et aussi une envie de prendre la revanche de 1978. J’ai aussi envie d’aller embêter mes camarades, parce qu’on se connaît bien. »
Robin Knox-Jonhston (Grey Power)
« Je reviens parce que 75 ans c’est un renouveau, comme l’âge de 45 ans ! Je voudrais participer a cette course qui a marqué l’histoire et qui continue de créer la légende. Je suis aussi très content d’aller vers le soleil ! »
CLASS40 (42 bateaux) :
Kito de Pavant (OTIO BASTIDE - MEDICAL) : « Je suis ravi d’être en Class40 après l’IMOCA, peut être que l’an prochain je ferais du Mini ! C’est encore une belle aventure qui s’annonce. »
Jean Galfione (SERENIS Consulting) : « La barre est de plus en plus haute, je suis ravi de participer à la Route du Rhum-Destination Guadeloupe. J’ai une chance inouïe, c’était impensable il y a dix ans, je vais essayer de bien faire. »
Paul Hignard (BRUNEAU) : « Nous sommes douze Malouins sur la course, déjà amarrés dans le bassin de Saint-Malo, c’est l’ambiance Route du Rhum avant l’heure ! Appelez moi Paul plutôt que « le plus jeune marin », même si c’est évidemment important de le souligner ! »
Sébastien Rogues (GDF SUEZ) : « C’est une première participation pour moi, je vais déjà essayer d’arriver en Guadeloupe. C’est vrai que j’ai la chance d’avoir un bon bateau et d’avoir fait de bons résultats. Je suis prêt, j’attends avec impatience le 2 novembre. »
IMOCA (9 bateaux) :
Jérémie Beyou (Maître Coq) : « Ca fait pousser des ailes une troisième victoire sur Sa Solitaire du Figaro… Je vais rester dans la même dynamique. Etre sur le podium déjà serait bien, car il y une belle flotte en IMOCA. Il y a du haut niveau, se sera forcément difficile… »
François Gabart (Macif) : « Ce sera ma première Route du Rhum. C’est magnifique, c’est une course qui me rêver depuis que je suis gamin. Mes concurrents sont sans doute plus expérimentés que moi, il va falloir se battre, c’est ce qui est intéressant. »
Armel Tripon (For Humble Heroes) : « Mon premier objectif sera d’arriver de l’autre côté. C’est une grande première pour moi. Le plaisir sera forcément là, mais j’aimerais arriver, et le mieux possible. »
MULTI50 (11 bateaux) :
Yves Le Blevec (Actual) : « Je vais tâcher de faire mieux qu’en 2010 ! Dans tous les cas, j’ai beaucoup travaillé, j’ai mis toutes les chances de mon côté, c’est un bonheur de faire cette Route du Rhum, j’ai très envie de marquer mon nom sur cette course. »
Erwan Le Roux (FenêtréA – Cardinal) : « Il ne me manque qu’une victoire de course : le Rhum ! Je ne suis pas seul à avoir cet objectif. Il va falloir batailler ferme pour arriver de l’autre côté. Il faut déjà arriver, avant de penser à gagner. »
Lalou Roucayrol (Arkema Région Aquitaine) : C’est un rêve de gosse, Mike Birch qui gagne, ça m’est resté dans la tête. Trente après, je navigue toujours en multi, et j’ai essayé d’avoir une machine de course qui va bien ! »
ULTIMES (8 bateaux) :
Sidney Gavignet (Musandam – Oman Sail) : « Traverser en solitaire sur ces bateaux-là, c’est déjà une victoire je vais essayer d’y arriver… Notre classe représente bien l’histoire de la Route du Rhum, nous avons des bateaux très différents, donc mon objectif c’est de faire ma course. Ce sera une belle aventure personnelle ! »
Yann Guichard (Spindrift 2) : « C’est un projet réfléchi, je ne suis pas un casse-cou, mais cela reste un défi physique et sportif de haut voltige. Pour tous mes concurrents, ce sera difficile aussi. »
Lionel Lemonchois (Prince de Bretagne) : « Ce n’est pas simple le triplé, mais on a le droit de rêver ! J’ai rêvé de gagner la Route du Rhum, et j’en ai gagné deux, donc pourquoi pas une troisième victoire. »
A lire, le Journal de la Route du Rhum
par la rédactionSource : Rivacom