Maintenant que tous les multicoques et les monocoques Imoca de la Transat Jacques Vabre sont arrivés et se préparent au post-logue qui aura lieu demain samedi, les regards se tournent vers les Class40. Le vainqueur est attendu cette nuit au Brésil. Et alors qu’il reste moins de 90 milles au leader pour en finir, il y a peu de chance que Sébastien Rogues et Fabien Delahaye perdent leur leadership avec une avance de cinquante milles.
Credit : Ch.Breschi/GDF Suez
Le match est en revanche très ouvert pour la place de dauphin car si Tales Santander 2014 (Pella-Santurde) est repassé devant Mare (Riechers-Brasseur) la nuit dernière, l’écart est encore bien faible au vu des conditions météorologiques finales : douze milles.
Derrière, ça bagarre !
A une journée des leaders, un autre triumvirat se dispute âprement pour l’octroi de la quatrième place : Watt & Sea-Région Poitou Charentes (Bestaven-Ducroz) qui profite de sa position à l’intérieur du virage du cap Frio, et le couple Groupe Picoty (Caso-Chappellier) et SNCF Geodis (Amédéo- Tripon) qui se sont croisés la nuit dernière et qui ne se lâchent plus !
Côté météo, la situation est assez confuse, ce qui rend encore plus délicat tout pronostic et surtout l’élaboration d’une stratégie : un minimum dépressionnaire s’est formé au large de Rio de Janeiro et se prolonge vers le Sud-Est par un front orageux actif !
Fabien Delahaye, skipper de GDF SUEZ :
« Le final s’annonce optimiste sur les fichiers et un peu laborieux sur l'eau. Nous essayons de trouver les bonnes voiles pour progresser vers Itajaí. La ligne d’arrivée est devant, nos adversaires sont derrière : nous sommes donc en position de contrôle. Nous n’avons plus qu’un spi sur trois, le plus petit est en état, on a explosé les deux autres au niveau du Cap Vert.
On est quand même à 100 % car on a réparé le grand spi qui tient à merveille et nous permet, depuis le cap Frio, de réattaquer et de maintenir les poursuivants à distance. On se rapproche du but mais il y a encore plein de pièges. Difficile de donner une ETA précise. Tenez-vous prêts à nous accueillir, mais pas trop vite ! Au mieux à 22-23h TU, au pire en fin de nuit. Nous sommes en forme pour le finish. Quand il faut attaquer, on attaque seul sur le pont. C’est plus compliqué à l’approche des côtes car il faire plus de veille en raison du trafic maritime. »
Classement à 17 h
2 - Tales Santander 2014 à 48,11 milles du premier
3 - Mare à 60,12 milles du premier
Par la rédaction
Source : Transat Jacques Vabre