A 17h45, samedi 10 novembre, Marc Guillemot appelait son équipe à terre pour l’informer d’un choc et d’un bruit, aussitôt suivis d’une gîte brutale. Après avoir sécurisé le bateau, le skipper de Safran a décidé de faire route sur Les Sables d’Olonne afin de diagnostiquer l’avarie.
Marc Guillemot est arrivé à 3h du matin, dimanche, dans le port sablais. Son équipe technique a immédiatement procédé à l’examen du bateau et a constaté la rupture de la quille sous la flottaison.
Ne disposant pas de quille de rechange, Safran ne peut pas repartir en course.
Lundi 13 novembre dans la matinée, le monocoque prendra la mer en remorquage jusqu’à La Trinité-sur-Mer, où il sera mis au sec. La tête de quille sera soumise à des examens métallurgiques afin de déterminer les causes de cette rupture.
Le groupe Safran accompagne Marc Guillemot depuis 7 ans et le soutient dans ce moment difficile.
« A un moment, j'étais au près, un peu au vent derrière Bernard Stamm. Ca tapait pas mal. Rien d'extraordinaire mais assez fort quand même. Et il y a eu deux bruits successifs en l'espace d'une seconde. Il y a d'abord eu un bruit assez violent. Là j'ai cru que j'avais touché quelque chose en rebondissant sur une vague. J'ai eu le sentiment que quelque chose avait tapé sur la quille. Dans la même seconde, un bruit encore plus violent a suivi, et le bateau s'est mis à gîter fortement. J'ai choqué en grand les voiles. J'ai essayé de regarder sous l'eau mais c'était très sombre. Ce qui est sûr, c'est que lorsque je regarde ma trace, le bateau est passé de 100 % de vitesse à 22 %...Je n'en tire pour l'instant aucune conclusion. Il faut faire une inspection du bateau. J'estime seulement que ce bruit n'était pas très sain. Mon équipe technique va maintenant plonger sous le bateau pour l'inspecter. Dans tous les cas, je ne partirai pas avant 11 h ce matin à cause de la marée».
Source : Safran et Vendee Globe
Credit : Ch.Favreau
Marc Guillemot est arrivé à 3h du matin, dimanche, dans le port sablais. Son équipe technique a immédiatement procédé à l’examen du bateau et a constaté la rupture de la quille sous la flottaison.
Ne disposant pas de quille de rechange, Safran ne peut pas repartir en course.
Lundi 13 novembre dans la matinée, le monocoque prendra la mer en remorquage jusqu’à La Trinité-sur-Mer, où il sera mis au sec. La tête de quille sera soumise à des examens métallurgiques afin de déterminer les causes de cette rupture.
Le groupe Safran accompagne Marc Guillemot depuis 7 ans et le soutient dans ce moment difficile.
« A un moment, j'étais au près, un peu au vent derrière Bernard Stamm. Ca tapait pas mal. Rien d'extraordinaire mais assez fort quand même. Et il y a eu deux bruits successifs en l'espace d'une seconde. Il y a d'abord eu un bruit assez violent. Là j'ai cru que j'avais touché quelque chose en rebondissant sur une vague. J'ai eu le sentiment que quelque chose avait tapé sur la quille. Dans la même seconde, un bruit encore plus violent a suivi, et le bateau s'est mis à gîter fortement. J'ai choqué en grand les voiles. J'ai essayé de regarder sous l'eau mais c'était très sombre. Ce qui est sûr, c'est que lorsque je regarde ma trace, le bateau est passé de 100 % de vitesse à 22 %...Je n'en tire pour l'instant aucune conclusion. Il faut faire une inspection du bateau. J'estime seulement que ce bruit n'était pas très sain. Mon équipe technique va maintenant plonger sous le bateau pour l'inspecter. Dans tous les cas, je ne partirai pas avant 11 h ce matin à cause de la marée».
Source : Safran et Vendee Globe