A 7h00 ce matin, Vincent Riou prévenait son équipe à terre suite à une collision avec un objet flottant. Le skipper qui était à la table à table à cartes au moment des faits a pu sortir immédiatement après le choc et voir que l’objet qui venait de heurter PRB était une tonne de port (grosse bouée métallique).
Suite à ce choc, Vincent a pu constater que la coque de son bateau était déchirée et délaminée sur environ un mètre. Le côté touché est le côté tribord du bateau et la partie déchirée se situe à trois mètres de l’étrave. Vincent n’a pas été blessé dans ce choc. Il attend le lever du jour pour évaluer les dégâts et envisager la possibilité d’une réparation.
Les conditions sur zone sont bonnes, le vent souffle entre 12 et 15 nœuds. Au moment du choc, Vincent a immédiatement appelé la direction de course pour pouvoir signaler la position de cet objet flottant aux autres concurrents. La déchirure sur la coque est longue d’environ 1.20 mètres et la zone délaminée est de 1m². Le skipper de PRB est actuellement en train d’étudier toutes les possibilités envisageables pour réparer et poursuivre son tour du monde. Il navigue à vitesse réduite au portant (5 nœuds environ).
MAJ
Le skipper de PRB cherche toutes les solutions pour réparer la coque déchirée et délaminée. Une solution semble d’ailleurs proche selon lui mais un autre paramètre est venu perturber cette phase de réflexion et d’analyse. En refaisant un check complet du bateau, Vincent s’est aperçu que l’énorme bouée avait également endommagé le tirant de l’outrigger tribord (l’outrigger est l’équivalent des barres de flèches. Sur PRB, elles partent du pied de mât, ndlr). Le tirant est le câble de carbone qui sort de la coque pour aller jusqu’à l’outrigger. Cette pièce abîmée fragilise le mât. Vincent est en contact avec l’ingénieur avec lesquels il a travaillé sur les calculs de mât pour mesurer les conséquences de l’avarie sur le tirant. Le skipper de PRB met tout en œuvre pour poursuivre sa course.
Au sujet du choc et du constat de l’avarie :
« Ce matin vers 4h45 (TU), je me suis mis à la table à carte pour l’analyse du premier fichier météo de la journée. A 5h, il y a eu un choc dans le bateau. PRB s’est arrêté, j’ai entendu un gros bruit de carbone à l’intérieur. Je suis sorti en courant. J’ai vu défiler à l’arrière du bateau une grosse tonne circulaire. Elle n’avait pas grand chose à faire là, rien à faire au large. C’était un gros tas de rouille. J’ai abattu pour arrêter le bateau, je suis allé à l’avant du bateau. J’ai constaté que le bateau était sérieusement endommagé à l’avant tribord à 4-5 mètres de l’étrave. La zone touchée se situe au milieu de la partie verticale du bordé donc à fleur d’eau quand le bateau est gité à 20°. La déchirure est exactement de 1m30.»
Au sujet du tirant d’outrigger :
« Depuis, j’ai constaté que j’ai le tirant de l’outrigger qui est endommagé à 20 cm de la coque. Ces nouvelles ne sont pas bonnes. Aujourd’hui, pour réparer de manière fiable, je pense ne pas être loin d’une solution. Maintenant, ça va prendre beaucoup de temps. Il y a beaucoup de grains et d’humidité par ici et sur le pont de PRB, il fait 30°. Le composite, c’est dur quand il fait chaud et humide. Le deuxième volet (tirant d’outrigger, ndr), il est entre les mains des calculateurs pour faire le point de ce qui est endommagé. Je ne me dis rien du tout, j’essaie de faire une analyse la plus rationnelle possible. Ce qui m’intéresse, c’est d’envisager la suite de la course. »
Source : PRB
Suite à ce choc, Vincent a pu constater que la coque de son bateau était déchirée et délaminée sur environ un mètre. Le côté touché est le côté tribord du bateau et la partie déchirée se situe à trois mètres de l’étrave. Vincent n’a pas été blessé dans ce choc. Il attend le lever du jour pour évaluer les dégâts et envisager la possibilité d’une réparation.
Les conditions sur zone sont bonnes, le vent souffle entre 12 et 15 nœuds. Au moment du choc, Vincent a immédiatement appelé la direction de course pour pouvoir signaler la position de cet objet flottant aux autres concurrents. La déchirure sur la coque est longue d’environ 1.20 mètres et la zone délaminée est de 1m². Le skipper de PRB est actuellement en train d’étudier toutes les possibilités envisageables pour réparer et poursuivre son tour du monde. Il navigue à vitesse réduite au portant (5 nœuds environ).
MAJ
Le skipper de PRB cherche toutes les solutions pour réparer la coque déchirée et délaminée. Une solution semble d’ailleurs proche selon lui mais un autre paramètre est venu perturber cette phase de réflexion et d’analyse. En refaisant un check complet du bateau, Vincent s’est aperçu que l’énorme bouée avait également endommagé le tirant de l’outrigger tribord (l’outrigger est l’équivalent des barres de flèches. Sur PRB, elles partent du pied de mât, ndlr). Le tirant est le câble de carbone qui sort de la coque pour aller jusqu’à l’outrigger. Cette pièce abîmée fragilise le mât. Vincent est en contact avec l’ingénieur avec lesquels il a travaillé sur les calculs de mât pour mesurer les conséquences de l’avarie sur le tirant. Le skipper de PRB met tout en œuvre pour poursuivre sa course.
Au sujet du choc et du constat de l’avarie :
« Ce matin vers 4h45 (TU), je me suis mis à la table à carte pour l’analyse du premier fichier météo de la journée. A 5h, il y a eu un choc dans le bateau. PRB s’est arrêté, j’ai entendu un gros bruit de carbone à l’intérieur. Je suis sorti en courant. J’ai vu défiler à l’arrière du bateau une grosse tonne circulaire. Elle n’avait pas grand chose à faire là, rien à faire au large. C’était un gros tas de rouille. J’ai abattu pour arrêter le bateau, je suis allé à l’avant du bateau. J’ai constaté que le bateau était sérieusement endommagé à l’avant tribord à 4-5 mètres de l’étrave. La zone touchée se situe au milieu de la partie verticale du bordé donc à fleur d’eau quand le bateau est gité à 20°. La déchirure est exactement de 1m30.»
Au sujet du tirant d’outrigger :
« Depuis, j’ai constaté que j’ai le tirant de l’outrigger qui est endommagé à 20 cm de la coque. Ces nouvelles ne sont pas bonnes. Aujourd’hui, pour réparer de manière fiable, je pense ne pas être loin d’une solution. Maintenant, ça va prendre beaucoup de temps. Il y a beaucoup de grains et d’humidité par ici et sur le pont de PRB, il fait 30°. Le composite, c’est dur quand il fait chaud et humide. Le deuxième volet (tirant d’outrigger, ndr), il est entre les mains des calculateurs pour faire le point de ce qui est endommagé. Je ne me dis rien du tout, j’essaie de faire une analyse la plus rationnelle possible. Ce qui m’intéresse, c’est d’envisager la suite de la course. »
Crédit : V Riou
Source : PRB