« On est super heureux, même si on est très fatigués." Tout sourire, Franck Cammas est « super heureux » de cette première victoire sur la Volvo Ocean Race. Entre Sanya et Auckland, Groupama sailing team remporte l’étape 4 et savoure sa réussite néo-zélandaise.
Franck Cammas, skipper de Groupama sailing Team « Quand on arrive en tête, on oublie tout. »
"On a fait une étape très difficile mais quand on arrive en tête, on oublie tout. On est vraiment contents de la façon dont on a navigué, surtout stratégiquement. On a vraiment fait une belle trace.
Notre première victoire se fait en Nouvelle-Zélande et c’est un super endroit pour les marins, poursuit Cammas. C’est gagner dans la Mecque de la voile, c’est une étape qu’on aime remporter. C’est un super moment aujourd’hui et il faut qu’on en profite. »
Jean-Luc Nélias, navigateur de Groupama sailing team :
« Je me sens bien – je me sens mieux avec un peu de pain et de jambon ! C’est tout frais, on était concentrés jusqu’à il y a une heure et demi, pour occuper la ligne d’arrivée dans le port d’Auckland. Un accueil chaleureux, plein de bateaux, mais une navigation difficile dans la rivière et beaucoup de concentration.
Content du résultat : gagner une étape de la Volvo Ocean Race, c’est important, c’est peut-être monter sur la deuxième place au général. C’est une belle journée pour nous.
Deux souvenirs sur cette étape : la nuit et une journée assez décisive où on arrive à construire notre victoire, c’était deux jours après Taïwan, il y a une quinzaine de jours. On a fait le coup qui nous a permis de gagner cette étape. Et puis l’arrivée ici, forcément, parce que c’est la conclusion de 19 jours d’effort dans un environnement assez hostile ! »
Damian Foxall, chef de quart de Groupama sailing team :
« Ça confirme nos intentions, ça confirme que ce n’était pas un coup de chance sur l’étape précédente, que c’était plutôt de la malchance sur les premières étapes.
Au sujet de leur voie d’eau à l’étrave, à une centaine de milles de l’arrivée : « On descendait le long de la côte quand on a soudainement senti le nez du bateau plus bas dans l’eau, on a réalisé qu’on avait abimé l’étrave et que l’intérieur du bateau était plein d’eau. Quand l’hélicoptère est passé au dessus de nous, on était en train de pomper l’eau. Ils se demandaient sans doute ce qu’on faisait tous sur le pont et ce qui se passait ! Un drame de dernière minute, les mecs ont fait du super boulot et nous voilà, Brad est sur le podium à Auckland et on souhaite que ça continue.
Je ne suis pas sûr à quelle place Telefónica va finir, ni CAMPER. Mais ils ne sont pas invincibles. Je pense que ça sera une course serrée jusqu'à la fin. Je pense qu’on aura tous nos moments de gloire ; c’est juste que question de ceux qui les auront plus fréquemment. »
Brad Marsh, numéro un de Groupama sailing team - le seul Kiwi du bord :
« C’est génial. C’est un rêve d’enfant. Je ne me suis pas permis d’y penser avant aujourd’hui. Mais l’excitation est arrivée alors qu’on descendait le long de la côte. Là, j’ai réalisé ce qui se passait.
«Je ne sais pas qui est le plus excité : mon père ou moi ! Je crois qu’il a parcouru tout Auckland en le disant à tout le monde. Mon père est un fou de voile, il a beaucoup navigué autour d’Auckland et le long de la côte. Il était au départ à Alicante pour me serrer la main quand on est partis. Je sais qu’il est très, très fier.
Après avoir travaillé avec cette équipe pendant 18 mois de l’autre côté du monde, loin de mes amis et de ma famille, c’est génial d’arriver à Auckland et de montrer à ma famille ce que je fais, de montrer mon équipe, ma famille et mon pays.
«On me demande souvent comment j’ai atterri sur un bateau français. Je n’ai pas vraiment de réponse, c’est arrivé, c’est tout. J’aurais pu être sur un bateau kiwi, un bateau américain, un bateau espagnol. Maintenant, je suis très, très content d’être sur le bateau français ! »
Franck Cammas, skipper de Groupama sailing Team « Quand on arrive en tête, on oublie tout. »
"On a fait une étape très difficile mais quand on arrive en tête, on oublie tout. On est vraiment contents de la façon dont on a navigué, surtout stratégiquement. On a vraiment fait une belle trace.
Notre première victoire se fait en Nouvelle-Zélande et c’est un super endroit pour les marins, poursuit Cammas. C’est gagner dans la Mecque de la voile, c’est une étape qu’on aime remporter. C’est un super moment aujourd’hui et il faut qu’on en profite. »
Jean-Luc Nélias, navigateur de Groupama sailing team :
« Je me sens bien – je me sens mieux avec un peu de pain et de jambon ! C’est tout frais, on était concentrés jusqu’à il y a une heure et demi, pour occuper la ligne d’arrivée dans le port d’Auckland. Un accueil chaleureux, plein de bateaux, mais une navigation difficile dans la rivière et beaucoup de concentration.
Content du résultat : gagner une étape de la Volvo Ocean Race, c’est important, c’est peut-être monter sur la deuxième place au général. C’est une belle journée pour nous.
Deux souvenirs sur cette étape : la nuit et une journée assez décisive où on arrive à construire notre victoire, c’était deux jours après Taïwan, il y a une quinzaine de jours. On a fait le coup qui nous a permis de gagner cette étape. Et puis l’arrivée ici, forcément, parce que c’est la conclusion de 19 jours d’effort dans un environnement assez hostile ! »
Damian Foxall, chef de quart de Groupama sailing team :
« Ça confirme nos intentions, ça confirme que ce n’était pas un coup de chance sur l’étape précédente, que c’était plutôt de la malchance sur les premières étapes.
Au sujet de leur voie d’eau à l’étrave, à une centaine de milles de l’arrivée : « On descendait le long de la côte quand on a soudainement senti le nez du bateau plus bas dans l’eau, on a réalisé qu’on avait abimé l’étrave et que l’intérieur du bateau était plein d’eau. Quand l’hélicoptère est passé au dessus de nous, on était en train de pomper l’eau. Ils se demandaient sans doute ce qu’on faisait tous sur le pont et ce qui se passait ! Un drame de dernière minute, les mecs ont fait du super boulot et nous voilà, Brad est sur le podium à Auckland et on souhaite que ça continue.
Je ne suis pas sûr à quelle place Telefónica va finir, ni CAMPER. Mais ils ne sont pas invincibles. Je pense que ça sera une course serrée jusqu'à la fin. Je pense qu’on aura tous nos moments de gloire ; c’est juste que question de ceux qui les auront plus fréquemment. »
Brad Marsh, numéro un de Groupama sailing team - le seul Kiwi du bord :
« C’est génial. C’est un rêve d’enfant. Je ne me suis pas permis d’y penser avant aujourd’hui. Mais l’excitation est arrivée alors qu’on descendait le long de la côte. Là, j’ai réalisé ce qui se passait.
«Je ne sais pas qui est le plus excité : mon père ou moi ! Je crois qu’il a parcouru tout Auckland en le disant à tout le monde. Mon père est un fou de voile, il a beaucoup navigué autour d’Auckland et le long de la côte. Il était au départ à Alicante pour me serrer la main quand on est partis. Je sais qu’il est très, très fier.
Après avoir travaillé avec cette équipe pendant 18 mois de l’autre côté du monde, loin de mes amis et de ma famille, c’est génial d’arriver à Auckland et de montrer à ma famille ce que je fais, de montrer mon équipe, ma famille et mon pays.
«On me demande souvent comment j’ai atterri sur un bateau français. Je n’ai pas vraiment de réponse, c’est arrivé, c’est tout. J’aurais pu être sur un bateau kiwi, un bateau américain, un bateau espagnol. Maintenant, je suis très, très content d’être sur le bateau français ! »