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L’étendue des dégâts laissait peu de doute sur la faisabilité d’une réparation dans les temps, Emmanuel Le Borgne, expert mandaté par les assurances et marin d’expérience, l’a confirmé hier soir. « Il ne lui semble pas raisonnable de réparer dans les délais impartis de manière sérieuse, précise le skipper, et je suis d’accord avec lui. » Le choc, d’une extrême violence, a provoqué de gros dommages : « nous déplorons un trou d’1m50 de large sur 1m de haut environ, le pont est plié et délaminé sur plus de deux mètres, le roof est déchiré et présente de multiples fissures, le ballast avant est ouvert, trois varangues sont cassées, le fond de coque est également fissuré sur près d’un mètre » indique Pierre-Yves Lautrou. Il s’agit là d’une liste non exhaustive des dégâts apparents puisque la structure de la quille et l’ensemble du gréement n’ont pas encore été inspectés. Le Class 40 sera gruté à Saint-Malo en milieu de semaine prochaine. Débutera alors un long chantier de réparation de plusieurs semaines.
Depuis l’annonce de l’accident la solidarité maritime s’est mise en marche et les messages d’encouragement affluent de toute part. « Je tiens à remercier l’ensemble de mes partenaires, les écuries de course et les concurrents présents à Saint-Malo qui m’ont proposé leurs services, mais aussi mes confrères et l’ensemble des « supporteurs » du projet pour leurs soutiens. Cela fait vraiment chaud au cœur dans la tourmente ! »
En attendant, la gendarmerie maritime poursuit son enquête pour retrouver le navire qui a causé l’accident et a continué sa route.
Source : Rivacom / L'Express-Sapmer